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Claude Julien doit faire de la place aux jeunes en séries

La présence en séries du Canadien en séries fait vraiment couler beaucoup d’encre. Après tout, nombreux sont les gens qui clament que le CH n’est là que pour son nom et pour les cotes d’écoute qui seront engrangées depuis le Québec.

Ce qui n’est pas faux, on va se le dire.

Oui, le Canadien est en séries et a présentement autant de chances (au niveau mathématique) que les Penguins de mettre la main sur sa série. Oui, le Canadien a Carey Price. Oui, les gars auront faim.

Mais non, le CH n’a pas l’équipe en général pour être en séries. Non, le CH n’affrontera pas une formation qui les prendra à la légère.

En gros, ce que cela veut dire, c’est qu’on ne sait pas à quoi s’attendre du Canadien.

Ce qui fait en sorte qu’on ne sait pas à quoi s’attendre, c’est qu’on ne sait pas de quoi l’équipe aura l’air. Quels joueurs auront la chance de se démarquer?

La question se pose. Après tout, en fin de saison, les gars n’avaient pas les mêmes responsabilités qu’en fin de saison puisque l’équipe jouait pour en finir. Mais maintenant? Il est difficile de mettre le doigt sur le rôle exact du CH et de ses joueurs.

Mais ce que j’espère, c’est que les jeunes auront leur place.

Ne me méprenez pas : il est clair que les meilleurs joueurs auront droit à du temps de jeu. La confirmation d’hier permet de croire que les gars ont le feu dans les yeux puisque leurs chances de faire les séries sont passées de 0.1 % à 100 %. Ce n’est pas rien.

Cependant, il faudra trouver le juste milieu pour permettre aux jeunes loups de gagner en expérience.

Wayne Gretzky a déjà dit qu’il avait compris ce que c’était que de gagner la Coupe quand il a vu ses Oilers s’incliner contre les Islanders en 1983. Il a vu les gars de l’autre bord ne pas être en mesure de célébrer tellement ils avaient mal partout, à force de tout donner.

Il avait alors appris à perdre pour gagner avec de l’expérience.

Sans être aussi dramatique, il est clair que le futur du CH doit avoir du temps de jeu. Après tout, bien des gars n’ont jamais fait les séries (Max Domi, Nick Suzuki, Jake Evans, Victor Mete ou même des gars comme Charles Hudon et Cayden Primeau) et un gars comme Phillip Danault n’est plus du tout le même joueur qu’en 2017. Il est clair que Danault aura de grosses responsabilités, mais vous voyez mon point.

Il faut donc s’organiser pour gagner, mais il faudra le faire tout en s’assurant que les jeunes puissent arriver plus prêts que jamais la prochaine fois que l’organisation méritera sa place parmi les 16 meilleures équipes de la LNH.

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