betgrw

Claude Julien sera-t-il audacieux ou conservateur avec ses trios?

Tout comme la grande majorité des équipes de la LNH, le Canadien a terminé ses emplettes estivales (à moins d’un revirement de situation), ce qui permet à Claude Julien et son personnel d’entraîneurs de plancher sur le camp d’entraînement et les combinaisons qui pourraient être mises de l’avant.

Deux chroniqueurs du site The Athletic, Dom Luszczyszyn et Prasanth Iyer, ont décidé de jouer le jeu des prédictions quant aux trios potentiels du CH, au lancement de la saison, en se basant sur une méthode statistique imaginée par Ryan Stimson.

Avec cette méthode, à partir de huit variables statistiques offensives, Stimson catégorise les attaquants en quatre groupes : les tireurs (shooters), les fabricants de jeu (playmakers), les joueurs équilibrés (balanced) et les joueurs d’utilité (dependent).

En fonction de ce système, voici comment les attaquants du Tricolore sont regroupés.

Source : https://public.tableau.com/profile/publish/Player_Types/Dashboard1#!/publish-confirm

L’idéal, toujours selon le système de catégorisation de Ryan Stimson, est de jumeler les fabricants de jeu pour maximiser les chances de marquer, car ils peuvent s’alimenter entre eux. Le principe est que ces joueurs sont aussi capables de prendre des bons tirs au filet.

À partir de ce tableau, basé sur les statistiques des joueurs en 2016-2017, Luszczyszyn et Iyer ont établi deux possibilités de combinaisons pour Claude Julien : l’une qui est conservatrice et l’autre, plus audacieuse. Dans les deux tableaux, remarquez qu’Andreas Martinsen est absent.

Voici pour l’approche conservatrice :

Et pour l’approche plus audacieuse :

En fait, seuls les deux premiers trios sont modifiés dans ces tableaux, qui considèrent que le premier centre de l’équipe sera Alex Galchenyuk. L’autre constante de ce tableau, Phillip Danault forme un duo avec Brendan Gallagher et Galchenyuk, avec Artturi Lehkonen.

J’aime bien l’idée d’un trio Lehkonen, Galchenyuk et Drouin. Je serais curieux de voir si la chimie pourrait se développer entre ces trois jeunes.

Bien entendu, ces suggestions sont basées que sur un aspect purement statistique et ne tient pas compte de variables intangibles qui ne se mesurent que sur une patinoire. L’exercice, bien documenté, mérite tout de même d’être considéré pour, à tout le moins, alimenter les discussions d’ici le début de la saison.

PLUS DE NOUVELLES