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Christian Dvorak : le verdict imminent de son chirurgien va changer bien des choses

Avec le mois de septembre qui est enfin arrivé, le retour du hockey est assez imminent en Amérique du Nord. Il ne reste plus qu’une poignée de jours avant que les camps des recrues et les camps d’entraînement se mettent en branle, et à peine plus d’un mois avant le début de la saison régulière.

Ça commence à sentir la Coupe le hockey.

À Montréal, le camp d’entraînement en sera un particulièrement intéressant. On sait qu’il y a énormément de congestion pour les divers postes, et ce, à toutes les positions. Et avec le retour des nombreux blessés l’an dernier, ça n’aide en rien cette congestion.

Par contre, même si le club est beaucoup plus en santé actuellement qu’il ne l’était l’an dernier, il n’en demeure pas moins que Christian Dvorak est encore sur la touche. Le joueur de centre, qui a subi une opération au genou en mars dernier, est un cas incertain pour le début de la saison (et le bruit qui courait plus tôt cet été était plus négatif que positif).

Or, selon Mathias Brunet (qui a jasé de tout ça sur les ondes de BPM Sports), il y a encore une chance que Dvorak soit en mesure de débuter la saison à temps. En fait, c’est ce mois-ci qu’il saura s’il est en mesure de débuter la saison à temps.

Il doit rencontrer son chirurgien «à quelque part en septembre», et c’est ce dernier qui lui donnera le verdict final.

Et dans les faits, ce verdict-là est assez important en vue du camp d’entraînement, parce que la réalité est toute autre s’il est présent que s’il est absent. S’il est en santé, il risque d’être au centre du troisième trio, mais sinon, ça change les choses.

Un gars comme Rafaël Harvey-Pinard, par exemple, en serait un grand bénéficiaire : ça ouvrirait une place sur la formation et il n’aurait pas à écoper simplement parce qu’il n’a pas à passer par le ballottage.

Avec la grande quantité de centres en ville (Nick Suzuki, Kirby Dach, Sean Monahan, Alex Newhook et Jake Evans, pour ne nommer qu’eux), un gars comme Dvorak n’a plus nécessairement sa place en ville. Je sais que certains de ces joueurs peuvent (et vont) jouer à l’aile, mais après l’acquisition de Newhook, Dvorak devenait encore plus superflu à Montréal.

Si Dvorak devait s’absenter pour le début de la saison, on peut se demander si Sean Monahan ne serait pas relégué à un rôle de troisième centre. Ça ouvrirait du même coup une place au sein du top-6, qui pourrait être occupée par Juraj Slafkovský ou même Rafaël Harvey-Pinard.

Et ça forcerait le CH à utiliser Dach ou Newhook au centre de l’un des deux premiers trios.

L’absence de Dvorak ne coulera pas le club, lui qui est relativement sans saveur sur la glace. Par contre, le verdict de son chirurgien va changer beaucoup de choses au niveau de la composition de l’alignement de 23 joueurs (parce que ça ouvrirait une place) et au niveau de la formation des trios (parce que ça force tout le monde à changer de chaise).

Disons que tout ça amène un important effet domino.

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