Quand le CH copie (encore) les Pens | Donner sa chance à Byron

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Bon après-midi!

Quand le CH copie les Pens  

Le Canadien… n’est qu’une bande de copieurs!

Comme le reste de la ligue. L’équipe soulevant la Coupe Stanley devient rapidement le modèle sur lequel les 29 autres équipes vont secrètement s’inspirer. Le printemps dernier, les Penguins et leur satanée vitesse ont sans doute influencé quelques décisions durant la saison morte. On n’a qu’à regarder les Rangers, térassés par ces mêmes Penguins en première ronde, qui ont multiplié par deux la rapidité de leur groupe d’attaquants.

Quoique le CH semble pousser ça un peu plus loin.

Comme si Michel Therrien portait un grand intérêt à la méthode de son ancien employeur depuis que Mike Sullivan a succédé à Mike Johnston, chez les Penguins.

On avait d’abord relevé cet été un rapport de similitudes en ce qui a trait au système de jeu des deux formations. Accent sur la vitesse. Sorties de zones rapides par la rampe. Contre-attaques en surnombre.

Cette saison, on note des ressemblances dans la construction de l’alignement, à l’attaque.

Stop! Gardez vos tomates au frais!

Je le sais: le CH n’a pas de Crosby, pas de Malkin. Même pas un joueur qui s’en rapproche, au centre (Galchenyuk?).

Mais on y retrouve bel et bien un attaquant marginal, rapide, qui surprend dans un rôle offensif. Conor Sheary aux côtés de Crosby, c’est Paul Byron à la gauche de Galchenyuk et Radulov.

Max Pacioretty qu’on a utilisé sur le troisième trio par moments avec Danault, c’est Phil Kessel, qu’on avait rétrogradé pour évoluer aux côtés d’Hagelin et de Bonino, en séries.

Pas la même force de frappe, bien entendu.

Mais l’idée est la même: répartir les forces sur trois unités.

Byron est-il un légitime attaquant de premier trio? Non! Toutefois, il compose, avec Galchenyuk et Radulov un trio digne de l’élite de la Ligue par les temps qui courent. Question de synergie. De confiance. De chance. De séquences heureuses. Mélange de tout ça. Qu’importe, les résultats parlent, hurlent en ce moment.

Le redoutable trio HBK nous a fait comprendre, lors des dernières séries, que la chimie était un concept plus abstrait qu’on le pensait. Il ne suffit pas de mettre franc-tireur avec passeur, de réunir joueur défensif avec joueur unidimensionnel capable de marquer des buts. La synergie est une science complexe, régie par une constellation de facteurs parfois difficiles à cerner.

J’ai lancé des roches en direction de Therrien lorsqu’il a promu Byron sur le premier trio en début d’année. Sorti mon plus bel air moqueur.

La vérité, c’est que ça a fonctionné, alors que ça semblait hautement improbable selon ma pondération des différentes données que j’ai à ma disposition (historique de production, efficacité en carrière, type de joueur, etc.)

Maudit Therrien à marde.

Un «coup de chance»? Un lancer du dé qui est tombé sur un chiffre opportun? Hélas, je me suis trompé!

Mais à l’instar de Sheary chez les Penguins, je suis maintenant prêt à donner à Byron sa chance de se faire valoir tant et aussi longtemps qu’il maintient cette efficacité à première vue irréaliste. Pourvu qu’on confie, dans tout ça, un temps de jeu raisonnable à notre ami Pacioretty.

À la moindre léthargie, à la moindre baisse de régime toutefois, j’observerai. Et je serai là à donner de plus en plus de poids à la théorie du feu de paille. Et par baisse de régime, je n’entends pas manque de production, mais bien un manque de dynamisme qui se manifesterait dans le volume des chances de marquer.

Entre temps, Byron, do your thing.

En rafale
– Jacques Demers a subi une autre dure épreuve. Toutes nos condoléances à Jacques et à sa famille… (RDS.ca)

– Beaulieu a été officiellement placé sur la liste des blessés et c’est bizarre qu’on n’ait pas donné de diagnostic à son propos. Redmond a été retiré, lui, ce qui est normal puisqu’il joue à St. John’s. Hudon, lui, a été officiellement inscrit sur la liste.

– Le Québécois obtient un deuxième rappel des Preds.

– Quoi, on en parle encore?

– D’autres parlent d’expansion, concernant le CH!

– Un papier très intéressant sur la technique de Rask chez les Bruins: