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Certains analystes utilisent peut-être une donnée faussée pour décrire le CH

On dit souvent que certains joueurs du Canadien de Montréal ont connu la saison de leur carrière en 2018-19, ce qui est le cas de Max Domi, Brendan Gallagher, Phillip Danault, Tomas Tatar ou Jeff Petry. À partir de là, certains utilisent cette donnée pour désavantager le Canadien en stipulant que ceux-ci ne devraient pas répéter les exploits qu’ils ont réalisés l’an dernier. Minute papillon! Pourquoi écarter la possibilité de les voir récidiver? Ma vision demeure peut-être brouillée, mais il n’en demeure pas moins que mes croyances sont différentes de certains d’entre vous.

Max Domi est débarqué dans la métropole « crinqué » comme pas un. Son désir de vaincre était palpable des milles à la ronde. Son caractère et la pression montréalaise, qu’il affectionne grandement, l’ont poussé à déposer 72 points, dont 28 buts, en 82 rencontres. Pourquoi ne serait-il pas en mesure de rebondir avec une saison similaire? Il joue dans un environnement qui lui permet de carburer au maximum, donc je ne prédis pas un ralentissement dans son cas.

Le petit numéro 11, lui, a fait scintiller la lumière rouge à 33 reprises, à la suite d’une saison de 31 buts. À mes yeux, s’il évite (encore) l’infirmerie, il atteindra encore le plateau de la trentaine sans souci puisqu’il s’impose comme le meilleur marqueur du groupe, surtout avec les petits ajustements qu’il a apportés dans son jeu (il lance plus souvent au filet au lieu de simplement dévier des rondelles).

Tout comme Sidney Crosby ou Patrice Bergeron, Gallagher et Danault oeuvrent très fort pendant la période estivale afin de devenir des joueurs le plus parfaits possible. 

Danault n’a pas connu LA saison de sa carrière, il a plutôt atteint des sommets visés qui ne font que commencer. C’est plutôt ainsi que je suggère d’analyser la progression du Québécois. Lors des trois dernières saisons, il a récolté respectivement 40 points en 82 matchs, 25 points en 52 et 53 en 81. En étalant ses statistiques, on constate une progression, donc pourquoi croire que ça chutera en 2019-20? Soyons plutôt positif en se disant qu’il est en train d’atteindre son plein potentiel.

Tomas Tatar? Il est bien dans son nouvel environnement et il est tout bonnement revenu avec ses standards « normaux ». Entre 2014 et 2017, il a enfilé l’aiguille à 29, 21 et 25 reprises. Donc, pourquoi croire qu’il est un feu de paille? Mine de rien, avec Danault et Gallagher, ils forment un trio presque parfait qui domine au niveau de plusieurs statistiques avancées.

En terminant, Jeff Petry a connu une saison 2018-19 similaire à celle de 2017-18, donc comment prédire que ses statistiques dégringoleront en 2019-20? Puis, Kotkaniemi devrait progresser, les recrues, comme Poehling, pourraient s’imposer… Voyons la prochaine campagne le verre à moitié plein au lieu d’à moitié vide. 

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