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Ce sont les médecins qui ont forcé Shea Weber à prendre une pause cette saison

Depuis des années, on sait que Shea Weber donne tout ce qu’il a pour le Canadien de Montréal. Il joue blessé et il le fait dans des conditions que bien des joueurs ne pourraient pas endurer.

Hier, nous avons toutefois appris que le capitaine est (beaucoup) plus amoché qu’on ne le croyait et que sa carrière est en péril. Les rumeurs de fin de carrière sont de plus en plus importantes dans son cas et on comprend qu’il ne devrait pas jouer la saison prochaine.

Et non, il ne fera pas comme Nikita Kucherov en revenant pour les séries seulement. Il n’est pas amoché à moitié…

Quand on pense à ce que le capitaine a fait en séries, on doit lui lever notre chapeau. Après avoir manqué les dernières semaines de la saison régulière, il a joué de grosses minutes pour le Canadien en séries.

Pas besoin de vous dire que la nouvelle d’hier rajoute à son exploit. Après tout, il n’a sans doute pas amélioré sa condition en séries, mais ça fait des années qu’il est blessé. Il était blessé au point de ne pas jouer en saison et il a trouvé la force de jouer en séries quand même.

Ce ne sont pas les séries qui ont fait qu’un certain point de non-retour a été atteint : c’est le temps, tout simplement.

Parlons-en, de sa fin de saison. Comment a-t-il pu jouer en séries s’il était blessé à ce point lors de la saison?

La réponse est simple. Dans les faits, il était tout aussi blessé, mais il n’a jamais voulu arrêter.

Ce sont les médecins de l’équipe qui l’ont forcé à arrêter de jouer en saison. Ils lui ont dit que ça n’avait aucun sens et ils ont voulu mettre fin à sa campagne pour qu’il se repose.

Mais à ses yeux, il n’était pas question d’arrêter. C’est pourquoi, comme l’a rapporté Renaud Lavoie à La Dose ce matin, il a pris un arrangement : manquer le reste de la saison régulière pour prendre du repos, mais revenir en séries.

Le journaliste de TVA Sports raconte que la veille, le capitaine s’entraînait encore comme si de rien n’était. Au cours des matchs précédents, il a aggravé sa blessure au pouce, mais ne s’est jamais plaint.

Forcément, cela doit inspirer ses coéquipiers. Difficile de dire qu’on ne peut pas jouer quand le capitaine n’avance plus, mais refuse de baisser les armes, n’est-ce pas?

J’imagine qu’il a souvent gagné le trophée Gritty Bob après les matchs, remis à celui qui a le mieux personnifié Bob Gainey, un gars qui a joué en séries avec les deux épaules disloquées.

Malheureusement, ça sent la fin pour Weber. Il ne pourra pas revenir facilement après un an d’absence et un corps hypothéqué comme le sien à son âge.

C’est dommage, mais ça remet en perspective son impact sur la riche histoire du club de hockey Canadiens. Après tout, tenir le flambeau bien haut, il a compris comment faire ça, lui.

On pourra à jamais se souvenir de lui comme le capitaine qui a réussi à ramener le Canadien en finale de la Coupe Stanley après 28 ans d’absence sur la plus grande scène du hockey. Il est sans aucun doute triste de ne pas l’avoir gagné, mais personne ne pourra dire qu’il n’a pas tout donné.

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