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Ce n’est pas son but, mais l’attention envers Patrick Roy camoufle les lacunes du Canadien

Présentement, Patrick Roy est à Montréal. Il est là avec ses Islanders, lui qui a été nommé pilote de la formation de Long Island il y a cinq jours à peine par le bon vieux Lou Lamoriello.

Je crois que personne ne s’est complètement remis de la nouvelle. On s’y est habitué et on ne fait plus le saut en voyant des images de lui avec un survêtement aux couleurs de sa nouvelle organisation… mais quand même.

Son retour dans la LNH, avec une équipe «champ gauche» un brin, fait jaser.

De nombreux journalistes d’ici sont allés à New York pour voir son premier match (et même son deuxième, parfois) à New York. Et avec son match de ce soir à Montréal, disons que cela va faire jaser pas mal.

Il a beau vouloir limiter les distractions pour son équipe, mais quand même : la demande pour le voir est intense, en ce moment. Il faut payer au moins 100$ par billet pour le voir jouer, en date de ce matin.

On parle d’un retour à Montréal qui est attendu et mérité, comme l’a dit Michel Therrien. Tout le monde en ville a son mot à dire sur la nomination des Islanders derrière le banc.

Et c’est bien normal.

Mais par la force des choses, pour le Canadien, c’est quand même bien. Pourquoi? Parce que présentement, le club traverse une période assez creuse sur la patinoire, on va se le dire.

Depuis trois matchs, l’effort n’est pas au rendez-vous… mais on n’en parle pas beaucoup. Le club a été déclassé 19-7, mais ce n’est pas au coeur de l’actualité sportive en ville.

Suite au match de jeudi, on en parlait tellement que cela a fait partie d’un débat à BPM Sports. Puis, ça a été sensiblement la même chose sur la glace samedi et mardi, mais ça n’a pas fait jaser autant.

La différence? Vendredi matin, Patrick Roy n’était pas en poste.

Le Canadien doit cependant se rendre compte que c’est un couteau à double tranchant. Le positif ici, c’est que c’est Martin St-Louis qui a présentement l’attention sur lui.

Après tout, même si ce n’est pas ce qu’il veut, la confrontation entre les deux membres du Temple de la renommée derrière le banc fait en sorte que c’est une (grosse) histoire à suivre.

Mais il ne faut pas oublier ceci : si le CH paraît mal, disons que les critiques seront encore plus intenses.

Oui, le Canadien tombera en pause après les deux prochains matchs (le CH joue ce soir à Montréal et samedi à Pittsburgh avant de tomber en semaine de congé), mais si le club devait se faire déclasser contre les Penguins et – surtout – contre les Islanders…

Disons que ça enverrait le club en congé sur une mauvaise note.

Et surtout, à un moment où les membres de la direction et du coaching staff du Canadien commencent à ne plus profiter de leur lune de miel avec les fans, je suis certain que St-Louis ne voudra pas entendre les partisans réagir comme ceux des Sénateurs en disant que le club a échappé le Roy.

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