Carlyle était vu comme un ennemi par au moins un de ses joueurs, à son premier séjour à Anaheim

Faisons un petit flashback : il y a 11 ans, le 1er août 2005, Randy Carlyle était embauché par les Ducks d’Anaheim, pour son premier emploi d’entraîneur-chef dans la LNH. À sa première année avec l’équipe, où des jeunes recrues nommées Getzlaf et Perry ont fait le saut avec les Ducks, Carlyle a mené son équipe vers la finale de la Conférence de l’Ouest, où il a baissé pavillon face aux Oilers d’Edmonton.

L’année d’après, son équipe soulevait la Coupe Stanley en défaisant les Sénateurs en 5 petits matchs. Mais comme presque chaque entraîneur qui a du succès avec une équipe, celui-ci s’estompera au cours des années. Carlyle est renvoyé en 2011, et Jason Blake, son joueur lors de ses derniers moments à Anaheim, n’avait pas de bons mots envers lui.

« Ce n’est pas le travail de l’entraîneur d’être ami avec toi. Mais il y a une différence entre ça et qu’il soit comme ton ennemi. »

Pourtant, même s’il n’a pas fait l’unanimité lors de son premier séjour à Anaheim, et encore moins à Toronto, Randy Carlyle est de retour avec les Ducks cette année et le scénario se répète : les Ducks atteignent la troisième ronde, à sa première année avec le club.

Est-ce que son sort sera le même qu’en 2006?

Bref, après une pause d’une saison, Carlyle a dû s’ajuster à la nouvelle réalité de la LNH pour redevenir un entraîneur gagnant : il a travaillé sa communication.

Andrew Cogliano a admis avoir vu du changement positif chez son coach : « Il est encore dur concernant ce qu’il veut de ses joueurs, et la discipline qu’il attend. Mais il est plus accessible, maintenant. Si tu as besoin de parler de quelque chose que tu n’aimes pas, il est plus ouvert pour trouver des solutions avec toi. Quand tu es jeune et que tu fais une erreur, il y a une façon que tu peux travailler dessus, en ayant du temps de jeu. Avant? Ça n’allait pas arriver. »



En rafale

– Quand c’est Nicklas Backstrom, c’est moins grave?

– Clarke MacArthur est une source d’inspiration.

– Guy Boucher, lui aussi, doit s’adapter au style de jeu de la LNH.

– L’espoir des Flyers, Samuel Morin, a du subir la même opération que Claude Giroux en 2012.

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