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Carey Price à Seattle dans deux ans ?

Carey Price connaît une saison très honnête. Ni plus, ni moins. Son taux d’efficacité de .907% et sa moyenne de buts alloués de 2.59 ne font peut-être pas chavirer de bonheur les partisans du CH, il n’empêche qu’il donne une chance à son équipe de gagner, et ce, à chaque fois qu’il est devant le filet.

C’est ce qu’on demande à un gardien partant, non ?

Sa fiche de 5-3-2 le démontre très bien…

Ceci étant dit, il est bien normal que la majorité des partisans s’attendent à plus dans le cas du #31, considérant le fait qu’il soit le deuxième joueur le mieux payé dans la ligue.

Mais comme dit précédemment, son impact va au-delà de ses statistiques.

Pourtant, certains ont bien l’impression que Price partira bientôt. On a eu droit à de multiples rumeurs d’échanges l’an dernier (notamment avec les Blues), mais Bergevin était venu éteindre le feu en avouant que Carey Price était tout simplement un intouchable.

Tony Marinaro, de TSN, n’y croit pas trop, et pense que Price s’en ira dans deux ans…à Seattle !

Déjà, il est important de souligner que Price a une clause de non-mouvement complète jusqu’à la saison 2025-2026, soit la dernière année de sa présente entente.

Si on suit la logique de Marinaro, dans deux années, c’est le repêchage d’expansion. Considérant le fait que Price a une clause de non-mouvement, Marc Bergevin serait obligé de le protéger.

Le seul moyen pour que le #31 s’en aille du côté de la côte Ouest américaine serait qu’il lève sa clause de non-mouvement, et donc qu’il soit échangé à Seattle.

Un peu comme Marc-André Fleury lorsqu’il a été transigé à Vegas. Ce dernier avait cependant une clause de non-mouvement modifiée…

Pour envoyer Price sous d’autres cieux, il faudrait avoir la certitude de posséder un gardien qui pourrait prendre sa place de façon régulière. Ce qui ne sera pas le cas en 2020.

Cayden Primeau ne sera pas « NHL ready » d’ici deux ans. Charlie Lindgren est un cas un peu plus intrigant, mais ses performances dans la AHL font douter beaucoup de monde. Quant à Michael McNiven, son avenir dans la LNH est incertain. Il a connu quelques difficultés l’an passé avec le Rocket, sans pour autant avoir été mauvais. Il a montré des signes encourageants au cours de la dernière saison. Ce sera intéressant de voir comment il se comporte cette année. 

Plier bagage pour Seattle rapprocherait inévitablement Price de son patelin natal, puisqu’il est natif de la Colombie-Britannique.

Mais le cinquième choix au total du Tricolore en 2005 se sent bien à Montréal, et il n’y a aucune raison qu’il change d’avis, du moins, pour le moment.

Plusieurs croient que son énorme pacte sera un fardeau pour le club, dans les années à venir. Ce qui sera sûrement le cas. Néanmoins, il faut s’en prendre à l’état-major qui n’a jamais réussi à se défaire de cette « Price dépendance » depuis 2013.

Inutile de vous dire que Price (et Shea Weber) seront deux pièces très importantes dans le futur, surtout que la formation sera très jeune dans les années à venir. Il faut des vétérans pour entourer ces derniers. 

Cela ne changera pas dans deux ans.

Le cerbère a eu le contrat qu’il méritait. C’est indéniable. La bonne nouvelle est que le club a visiblement réussi à trouver une recette du succès qui ne mise plus sur Price.

Trop peu, trop tard, comme dirait l’autre.

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