Brendan Gallagher affirme que le chandail de Carey Price doit être retiré éventuellement

Depuis le début de la journée, Carey Price retient pas mal d’attention médiatique à Montréal étant donné qu’il a tenu un point de presse ce midi. Lors de celui-ci, il a notamment affirmé qu’il espère encore remporter la Coupe Stanley un jour, mais il est bien au fait que ça prendra probablement un miracle pour lui permettre de revenir au jeu.

Pour un résumé de l’intégralité de ses propos, vous n’avez qu’à consulter le texte suivant :

Bref, sans nécessairement que ce soit une énorme surprise, on a vraiment réalisé ce matin que les chances de voir Price disputer un autre match dans la LNH sont assez minces. Après tout, même si le principal intéressé ne ferme pas la porte, il sait que la route sera longue et qu’il est improbable de le voir enfiler ses jambières à nouveau.

Malgré tout, même s’il ne joue plus un match, ça aura été une carrière assez impressionnante pour Price, qui a été parmi l’élite de la ligue pendant plusieurs années. Et qui sait ce qu’il aurait pu accomplir de plus si Chris Kreider n’avait pas blessé son genou en 2014?

Évidemment, donc, la question de retirer son chandail ou non refait surface aujourd’hui. Louis Robitaille a affirmé ce midi lors de La Poche Bleue le midi qu’il croit que le CH se doit de mettre le #31 dans les hauteurs du Centre Bell.

Or, il y a un autre gars encore plus proche de Price qui abonde dans le même sens : Brendan Gallagher.

Gallagher et Price sont présentement les deux joueurs de l’organisation qui y sont depuis le plus longtemps. Ils ont passé environ 10 ans en tant que coéquipiers, et clairement, le respect entre les deux gars est immense.

Et aujourd’hui, Gallagher a livré tout un plaidoyer quant à un éventuel retrait du #31, notant que le fait que Price ait attiré les foules à lui seul en étant un gardien (dans une époque où les partisans veulent voir des buts et des jeux excitants) justifie à lui seul le fait de retirer son chandail.

Price n’a peut-être pas gagné la Coupe Stanley (quoiqu’il s’en est approché à deux reprises), mais sur le plan individuel, peu de gardiens peuvent se vanter d’avoir un CV aussi étoffé que le sien. Après tout, on parle d’un gardien qui a été dominant pendant près d’une décennie et qui a remporté un trophée Hart, un trophée Ted Lindsay, un trophée Vézina et un trophée Jennings.

Sa saison 2014-15 (fiche de 44-16-6, moyenne de buts accordés de 1,96, pourcentage d’arrêts de 0,933) était vraiment surréelle.

Et même s’il a eu sa part de détracteurs, Price a toujours été un gars respecté au sein du vestiaire. Jake Allen, qui l’a côtoyé dans les dernières années, avait encore de bons mots au sujet du gardien ce matin, affirmant qu’il a longtemps été le standard pour la technique chez les gardiens et qu’une longue liste d’organisations rêverait de pouvoir compter sur un gars comme Price pendant aussi longtemps que le CH a pu compter sur lui.

Clairement, donc, Price est un gars qui a marqué ses coéquipiers, mais également l’histoire de l’organisation. Après tout, il est impossible de parler de l’histoire de l’équipe sans parler de ce qu’a accompli Price dans la dernière décennie, et pour cette raison, j’aurais tendance à croire que son numéro sera retiré éventuellement.

Il n’a pas toujours été mon favori, je l’admets, mais il n’a pas volé sa place dans les hauteurs du Centre Bell, et tôt ou tard, il y sera.

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