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Battu violemment par la police pour ne pas avoir respecté la distanciation sur une patinoire

Vous n’êtes pas sans savoir qu’il est présentement difficile de jouer au hockey à l’extérieur. Pandémie oblige, des restrictions limitent le nombre de personnes pouvant s’aventurer en même temps sur une patinoire.

Un événement fâcheux s’est produit à Calgary jeudi dernier. Ocean Wiesblatt, grand frère du choix de première ronde des Sharks de San Jose au dernier repêchage, Ozzy Wiesblatt, a été arrêté alors qu’il jouait au hockey à l’extérieur avec des amis.

Une quarantaine de personnes étaient présentes sur le service de police local.

Comme vous pouvez le voir sur les images ci-dessous, le jeune homme de 21 ans résiste verbalement aux demandes des policières de quitter la glace. Même ses amis lui demandent de collaborer avec les forces de l’ordre.

Mettons les choses au clair : le kid désobéissait aux règles sanitaires mises en place et aurait dû quitter à la première demande. Il a constamment refusé de s’identifier, ce qui n’avait pas lieu d’être. Or la façon dont les agentes ont géré la situation est inacceptable.

Menaces, pistolet à impulsion électrique pointé sur le patineur et la cerise sur le sundae : une courageuse attaque à deux contre un lors de laquelle les coups de genou se sont multipliés.

TVA Sports a également publié un texte sur les événements.

(Vidéo : Clint Senko)

Par voie de communiqué, le service de police de Calgary a mentionné qu’une personne « peut être inculpé(e) pour avoir nui au travail d’un policier ».

Le tout a été accompagné d’une facture de 1200 $ pour avoir violé les règles de distanciation sociale (ou pour avoir joué au hockey, si vous préférez).

Une telle histoire pourrait nous porter à croire que Wiesblatt se tiendra loin des patinoires pour le reste de l’hiver, mais c’est faux. En entrevue avec le Toronto Star, le principal intéressé a confié être retourné sur la même glace dès samedi, soit deux jours après son arrestation.

Il refuse catégoriquement de s’abaisser à des règles qui, selon lui, briment notre liberté.

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