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Avec tous les absents, Nick Suzuki est celui sur qui la pression de soutenir le club retombe

Au cours de la saison 2021, le CH a joué 56 matchs en saison régulière et 22 matchs en séries. Quel joueur du Canadien a été le seul à être habillé 78 fois? Nick Suzuki. Jesperi Kotkaniemi a joué tous les matchs de la saison régulière, mais a évidemment été laissé de côté quelques fois en séries.

Depuis le début de la saison, le CH a joué 32 matchs. Et outre David Savard, Suzuki est le seul joueur qui n’a pas pris une seule soirée de congé. C’est fou de savoir qu’après 32 matchs, seuls deux gars n’ont pas encore été sur les lignes de côté.

Nick Suzuki est le premier centre du Canadien. On lui a enlevé Phillip Danault et Jesperi Kotkaniemi durant la saison morte pour lui donner… Christian Dvorak.

C’est le #14 qui a la pression de savoir qu’il est le seul vrai centre qui peut jouer sur le premier trio dans son club. Sans Danault, il doit aussi prendre de plus amples responsabilités défensives.

Exemple? Mardi, contre Tampa, il a joué 25 minutes contre les deux meilleurs trios adverses. Je ne sais pas à quel point vous le savez, mais 25 minutes contre les Steven Stamkos ou les Brayden Point de ce monde, c’est vraiment difficile.

Depuis quelques matchs, avec une majorité de joueurs du Rocket à Montréal, Suzuki n’a pas le choix de manger de grosses minutes.

Celui qui a signé un gros contrat en début de saison joue tous les soirs, affronte les meilleurs trios adverses et il fait une bonne job dans les circonstances. Il apporte de la constance à un club qui en a besoin, et ce, même s’il n’a que trois points en décembre.

Je dis ça parce que d’entendre des commentaires qui veulent que « le gars ne réponde pas aux attentes après avoir vu Marc Bergevin lui donner la lune » en raison de ses 18 points en 32 matchs, ça ne passe pas avec moi. Sans rien vouloir enlever à un Lukas Vejdemo, qui a marqué contre Tampa mardi, il n’affrontait pas Stamkos chaque fois, lui.

Suzuki est une force tranquille du club qui ne dit jamais un mot plus haut que l’autre, qui se fait souvent changer de compagnon de trio et qui continue de progresser, surtout au niveau défensif. Il fait ce qu’il a à faire, et ce, peu importe la composition de l’alignement et la grosseur de la liste des blessés.

Ah… n’oublions pas qu’il n’a que 22 ans. Malgré tout, il est encore sur son contrat d’entrée et il n’a jamais vécu une saison complète dans la LNH sans que la COVID-19 ne vienne faire dérailler les plans. Même s’il est établi dans la LNH, son apprentissage se poursuit sans les leaders du groupe.

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