Avantage numérique du CH: libérer Caufield passe par les quatre autres joueurs

Lorsqu’on regardait les faits saillants de Cole Caufield avec le programme américain puis avec l’université du Wisconsin, on se rendait compte qu’aucune équipe n’arrivait à s’adapter à son tir sur réception du cercle gauche.

Dans la LNH, c’est tout le contraire alors que non seulement les équipes se sont ajustées au petit attaquant du CH, mais cette saison particulièrement, c’est beaucoup plus difficile pour Caufield. Il n’a qu’un but à 5 contre 4, et ça commence à devenir inquiétant.

Eric Engels, de Sportsnet, a analysé la situation dans son plus récent article. Il démontre qu’une amélioration de l’avantage numérique passera par un déblocage du tir de Caufield. Il a parlé avec Mike Matheson, qui a fait un excellent portrait de la situation.

Il faut que les quatre autres joueurs soient menaçants pour que les adversaires s’occupent moins de Caufield. Je vais me concentrer sur deux en particulier : Sean Monahan et Juraj Slafkovsky.

Monahan joue le rôle de «bumper» en avantage numérique. Il se doit d’être une menace lorsque le Tricolore exploite le bas du territoire. Il est excellent pour compléter des jeux de tir-passe, mais il se doit d’attaquer davantage le portier adverse pour tenter de le surprendre. Cela attirerait assurément une couverture plus rapprochée des défenseurs vers le filet.

De son côté, le tir de Slafkovsky doit devenir une menace pour les portiers adverses. Il en a un bon, mais ne s’en sert pas assez en avantage numérique. Il est capable d’effectuer de savantes passes, mais à sa position, il doit, à la limite, servir d’appât pour que les défensives se concentrent à l’arrêter pour libérer le meilleur franc-tireur de l’équipe.

Finalement, Caufield doit trouver une façon de se donner une meilleure ligne de tir. Pendant un certain temps, il a réussi à déjouer des défenseurs avec une feinte de tir suivi d’un lancer rapide. Les défenseurs se sont ajustés et il serait peut-être le temps de revenir à la source et de décocher, même s’il y a un défenseur devant lui.

Caufield l’a lui-même suggéré sur un demi-ton de blague à Engels, mais ce n’est pas une mauvaise idée.

Après tout, il faut trouver une façon pour que Caufield soit productif en avantage numérique, car beaucoup de matchs se décident avec la performance avec l’avantage d’un homme.

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