Re-bonjour.
Puis-je me permettre de vous étaler quelques réflexions qui bouillonnent dans mon cerveau présentement? J’espère que ce sera thérapeutique pour moi et qu’après ça, j’aurai le cerveau un peu plus tranquille… Jusqu’à ce que de nouvelles réflexions s’y installent, mais bon.
1. Faire partie du problème ou de la solution
Dans la vie, on dit souvent qu’une personne fait soit partie de la solution, soit du problème. Bref, que si tu ne fais pas partie de la solution, c’est que tu fais partie du problème (et vice versa). Or, ma question (multiple) est la suivante : Est-ce que Michel Therrien fait parti du problème présentement, chez le Canadien? Est-ce que Marc Bergevin fait partie du problème? Est-ce que Max Pacioretty fait partie du problème? Oui, oui et oui.
Alors, ils vont devoir faire de gros ajustements ou s’en aller, c’est aussi simple que ça.
Bergevin doit trouver le moyen d’attirer des scoreurs à Montréal. Therrien doit souder à nouveau ses joueurs, mieux communiquer et faire gagner son équipe. Et Pacioretty doit recommencer à remplir le filet adverse et se comporter davantage comme Jean Béliveau que comme (insérez le nom du joueur qui vous plait). S’ils ne changent pas drastiquement et qu’ils ne trouvent pas de solution très rapidement, c’est qu’ils font (et feront encore) partie du problème. Et on veut justement éradiquer le problème, chez le Canadien…
Peuvent-ils changer suffisamment? Le veulent-ils?
2. P.K. Subban dans tout ça?
On le voit depuis son absence, P.K. Subban est très important dans l’équipe. Il est un joueur de hockey exceptionnel qui doit apprendre 2 choses : Mieux gérer le risque et le cadran… Et prendre son gaz égal. Il fait vraiment partie de la solution, lui, et l’échanger serait une grave erreur. À moins bien sûr de recevoir la Lune en retour, mais bon…
3. Le spectacle de samedi
On aura droit à un match Optimum, samedi (face aux Rangers). Avec l’interminable liste des blessés de l’équipe, je me demande si le prix exigé par le Canadien (site officiel) en vaut vraiment la peine. je veux dire… Les billets se vendent entre 90 et 456 $ présentement (et il en reste encore beaucoup). Il y a des shows (Cathy Gauthier, Elvis Experience ou Mario Tessier, pour en nommer que ceux là) pour pas mal moins cher que ça, samedi soir. Il y a des expositions, des musées, des restos… Et même des billets aller-retour Plattsburgh – Floride pour moins d’argent qu’un siège près de la bande au Centre Bell. Il faudrait VRAIMENT que le CH revoit son concept de match Optimum avant la saison prochaine. Quoique je n’ai aucun espoir à ce chapitre…
La questions : Ça?
Ou ça?
4. Des auditions pas si importantes que ça…
Quelques jeunes (et joueurs de profondeur) sont en train de réussir leur petite audition respective présentement, à Montréal. C’est l’fun… Mais ça ne règle pas les dossiers prioritaires. Ce qui m’amène à vous parler de la métaphore des grosses roches un peu plus en détail. Cette théorie est simple : Dans la vie, il faut savoir gérer ses priorités pour connaître du succès. Si on a un pot à remplir, on y insère d’abord et avant tout nos grosses roches. Ensuite, les petites roches… Puis le gravier… Puis le sable. C’est comme ça qu’on parvient à régler le plus de dossiers et surtout, les dossiers prioritaires en premier.
Si l’on fait l’inverse, soit déposer le sable en premier dans le bocal, on arrivera pas, à la fin, à insérer autant de grosses roches (dossiers prioritaires).
Or…
Marc Bergevin ne doit pas, présentement, passer son temps à évaluer Brown, Lessio, Matteau, Danault, Hanley, Dietz et compagnie. Non! Il doit les évaluer, oui… Mais pas beaucoup/trop. Il doit mettre la majorité de sa tarte de temps à tenter de trouver des solutions afin d’avoir une formation davantage dangereuse offensivement l’an prochain. Il doit concocter des stratégies pour améliorer son top6. Présentement, seuls Pacioretty, Gallagher, Galchenyuk et Plekanec sont assurés d’avoir un poste sur le top6, l’an prochain (s’ils ne sont pas échangés). Et on s’entend que Plekanec (et son 7 millions $) ne nous encourage pas tant que ça…
Bergevin doit donc trouver 2 candidats pour compléter son top6. Et ces candidats là, ils ne sont pas en audition présentement, à Montréal. Aussi bon soit McCarron, tu ne peux pas espérer compétitionner avec les meilleurs l’an prochain si le #34 est dans ton top6 toute la saison.
Les candidats pour le bottom6 débordent, eux : Carr, Eller, Matteau, Byron, Danault, Lessio, Andrighetto, Hudon, de la Rose, McCarron, Flynn, Mitchell, Desharnais, Bournival, Dumont, Brown…
Est-ce vraiment important RIGHT NOW d’offrir un contrat à Mike Brown?
On oublie vite qu’après le match face aux Sens, on capotait parce qu’il n’avait pas fait le poids face à Chris Neil. #MémoireCourte
Souvenez-vous. Trop de sable et de gravier (ça fit avec le grit recherché pour le bottom6, hehe), nuisent à l’insertion des grosses roches (priorités).
Bergevin devra toucher à son core, durant l’été, et il devra aussi évaluer quels joueurs il souhaite vraiment avoir sur son bottom6, l’an prochain. Ensuite, il devra faire du ménage.
Il n’aura pas un été de tout repos, notre DG… Et c’est tant mieux!
Il a pris pas mal de repos en décembre, alors que tout le monde s’attendait à le voir bouger!
5. Peut-on se fier sur Carey Price pour l’an prochain?
S’il y a bien une chose que l’on a remarquée cette saison, c’est que le CH est fragile sans Carey Price. Il a su survivre sans lui, lors de sa première absence (de courte durée) mais après, ça a été la catastrophe.
On dit que les fous sont ceux qui ne changent pas d’idée… Mais aussi qu’ils sont ceux qui ne s’adaptent pas en cours de route et qui répètent constamment la même erreur.
Marc Bergevin ne s’est pas adapté en cours de route, cette saison… Mais il a une chance de prouver à tout le monde qu’il n’est pas fou.
Comment?
En ne faisant pas la même erreur, encore?
Et quelle est cette erreur?
Trop miser sur Carey Price, le meilleur joueur au monde.
La saison 2015-16 nous aura permis de voir que Marc Bergevin a plus d’une carte à piger dans le jeu de Jim Nill (Dallas). Non seulement Nill aime les coups d’éclat et prendre des risques, lui, mais il a aussi compris une chose : Tu ne peux pas avoir un seul bon gardien d’expérience dans ton équipe, en 2016. Tu dois avoir un bon #2 (#1B) capable de prendre la relève si ton numéro 1 se blesse ou qu’il traverse une mauvaise passe. Bref, tu ne dois pas mettre tous tes oeufs dans le même panier.
C’est pourquoi Marc Bergevin se doit de trouver un bon gardien #2 qui sera capable de remplacer Carey Price si jamais il n’est pas en mesure de disputer la saison complète, l’an prochain. Parce qu’à voir la durée de sa rehab, cette année, il faut quand même anticiper le pire.
Et même s’il est guéri en septembre, qui nous dit qu’il ne se re-blessera pas à nouveau? Il a joué blessé durant les séries, l’an dernier, et son été de repos ne l’a pas empêché de se blesser (à la même place).
Bergevin doit attirer un gardien de but qui a de meilleures aptitudes et plus d’expérience que Mike Condon, cet été. Un gardien de but qu’il pourrait peut-être perdre dans 1 an et des poussières, s’il y a une ou deux expansions, mais on s’en fiche. First, c’est encore loin et hypothétique, ça… Et second, la priorité (souvenez-vous des grosses roches) présentement, c’est la saison 2016-17, pas la suivante…
Les candidats (UFA)? Cam Ward. Jonas Hiller. Niklas Backstrom. James Reimer.
Sont-ils prêts cependant à accepter de venir jouer les seconds violons derrière le meilleur gardien au monde?
Sachant que le meilleur gardien au monde a le bas du corps aussi magané que les rues de Montréal présentement, ça se peut bien! Surtout si le salaire est bon!
Je me relis et avec tout ça, je suis content de n’être qu’un blogueur qui fera beaucoup de vélo cet été, et non de le DG du Canadien.
Tant qu’on ne me montre pas mon compte de banque et celui de Marc Bergevin l’un à côté de l’autre…