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Aucune discussion entre les propriétaires et la NHLPA en vue d’un retour au jeu

Vous espérez pouvoir regarder le premier match de l’année lors des célébrations familiales de la nouvelle année le 1er janvier prochain? N’espérez plus. Et je ne dis même pas cela en raison du fait que les chances de pouvoir se rassembler en famille sont de plus en plus minces.

Les chances de voir le hockey recommencer en janvier sont de moins en moins probables. On dirait que tout le monde s’entend pour dire qu’espérer du hockey avant le mois de février, ce n’est pas exactement réaliste.

Et même pour ce qui est de février, Jean-Charles Lajoie a de plus en plus de doutes.

Pourquoi? Parce que, selon ce qu’il a entendu, présentement, les discussions de retour au jeu entre les proprios et les joueurs sont au point mort. Personne ne discute de l’enjeu des arénas vides, ce qui est un problème.

Après tout, il y a de nombreux dossiers à négocier d’ici le retour au jeu.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que les enjeux financiers sont plus importants que cet été. Après tout, les joueurs n’étaient qu’à un chèque de paie d’obtenir leur plein salaire 2019-2020 au printemps dernier, ce qui faisait en sorte qu’on parlait de « peanuts » pour la LNH. Oui, il fallait payer la bulle – et c’est là que ça accrochait – et tout ce qui venait avec, mais ce n’était pas à négocier ; c’était simplement un fait.

Mais présentement, les joueurs ont commencé à être payés à leur plein salaire. Même si la saison ne dure pas 82 matchs, les joueurs ont une paye comme si c’était le cas. C’est ce qui explique pourquoi les proprios veulent rouvrir l’entente qui assure aux joueurs 72 % de leur salaire.

Mais s’il n’y a pas de saison, les joueurs ne pourront pas être payés puisque les proprios ne pourront pas leur donner de l’argent qu’ils ne font pas. Ces derniers ne négocient pas pour laisser les joueurs macérer un brin, eux qui ne peuvent pas se permettre une année sans salaire.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la NFL et la NBA font de l’argent malgré des estrades vides. Mais dans la LNH, là où 70 % des revenus viennent des amateurs dans les estrades qui déboursent de petites fortunes chaque soir de match? Ce n’est pas le cas.

Même si les deux groupes ont signé une prolongation de contrat de la convention collective, les voilà à se bouder en vue du dossier des amateurs dans les estrades. Il n’y a donc pas de hockey et tout le monde en sort perdant.

La crise sera plus longue que prévu.

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