Au tour de Jakub Dobes de voir sa saison se terminer

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Jakub Dobes s’est peu à peu fait un nom dans la hiérarchie des gardiens de buts du Tricolore. Le choix de 5e ronde de Montréal 2020, 136e au total, a été étincelant depuis son arrivée à Ohio State.

Il vient de terminer une deuxième saison de suite avec 21 victoires et il a maintenu une moyenne de 2.29 ainsi qu’une une efficacité de 0.919 en 39 matchs.

Certains disent même que ses statistiques pourraient lui permettre d’être parmi les finalistes pour le trophée Richter, remis au meilleur gardien de la première division de la NCAA.

Son équipe, les Buckeyes, a réussi à se qualifier pour la finale régionale du Frozen Four, mais avait tout un adversaire les séparant d’une place aux prestigieuses demi-finales, l’université Quinnipac.

Ces derniers étant classés 2e parmi toutes les équipes restantes de la NCAA et premiers de section l’ont emporté 4-1, mettant ainsi fin à la saison de Dobes.

Le gardien de but Tchèque, qui a arrêté 13 des 16 tirs dirigés vers lui, devra maintenant réfléchir à son avenir, lui qui pourrait imiter Henry Thrun, Sean Farell et Matthew Coronato, les trois joueurs de Harvard qui ont signé leur premier contrat professionnel dans les dernières heures.

Évidemment, il faudrait que Dobes et le CH s’entendent sur l’avenir du gardien, qui pourrait devenir joueur autonome à la fin de la prcochaine saison. Son cas est plus imprévisible que celui de Farell.

S’il est clair qu’il n’evoluera pas à Montréal, un contrat de la Ligue américaine pourrait être une belle option pour lui. C’est rare que des jeunes gardiens comme lui, à 21 ans, s’établissent rapidement au plus haut niveau, mais c’est un beau projet à long terme.

Le CH pourrait être tenté de lui offrir un contrat d’entrée de trois ans, avec comme possibilité une place à Trois-Rivières ou à Laval, mais ce ne serait pas surprenant que Dobes poursuive son parcours avec les Buckeyes. Après tout, rien ne presse, surtout avec l’organigramme en place dans l’organisation.