Antoine Roussel : Les joueurs issus de la NCAA sont trop gâtés

À ce moment-ci de la saison, plusieurs formations mettent sous contrat des joueurs issus du circuit universitaire américain.

Souvent, les équipes donnent la chance à ces joueurs-là de brûler une année de contrat et de disputer quelques matchs dans la LNH pour s’acclimater au jeu et à la rapidité de la grande ligue. Ou, des fois, les équipes donnent plutôt cette chance-là afin d’évaluer la progression des jeunes en vue des prochaines années, comme c’est le cas avec Sean Farrell à Montréal.

L’Américain sera en uniforme pour le match de ce soir face aux Flyers, si vous aviez manqué l’information.

Ceci étant dit, l’idée de donner autant d’opportunités à ces jeunes-là ne fait pas l’unanimité. Du moins, Antoine Roussel ne semble pas trop l’aimer, cette idée-là.

L’ancien joueur, de passage à l’émission de JiC hier soir, estime que ce n’est pas nécessairement juste pour les vétérans et les gars de la Ligue américaine qui se donnent soir après soir pour obtenir un rappel dans la LNH ou avoir une place dans l’alignement.

Il évalue que le fait de « dévoiler le tapis rouge » pour les gars de la NCAA est frustrant pour certains… Et, dans un sens, il n’a pas tort. Maxim Lapierre se range plutôt de l’autre côté de la médaille, en disant que si ton club te tasse pour faire place à un autre jeune, c’est parce que tu n’es pas assez bon pour jouer dans la LNH.

Il n’a pas tort lui non plus.

La discussion entre les deux hommes était animée et très, très intéressante. Et, ça donne une perspective différente parce que les deux ont joué dans le show il n’y a pas si longtemps que ça.

D’une part, c’est sûr et certain que ça doit être frustrant de voir un kid arriver et te « voler » ta job. Ce n’est pas juste au hockey que cette situation peut s’appliquer, on s’entend…

De l’autre côté, Lapierre a raison lorsqu’il dit que dans ces situations-là, c’est le vétéran qui doit se regarder dans le miroir en se demandant ce qu’il ne fait de pas correct. Oui, c’est sûr qu’il y en a qui sont « tassés » pour que les jeunes aient la chance de jouer, mais à la base…

Ils ne se font pas tasser sur le côté pour rien non plus. Elle est là, la nuance à apporter.

Les puristes ont le même débat par rapport à Kent Hughes et Martin St-Louis. Ces derniers ont « brûlé des étapes » afin de se rendre où ils sont aujourd’hui. Beaucoup aiment suivre l’ordre établi, mais on est en 2023 et ça ne marche plus toujours de cette façon-là aujourd’hui.  

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