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Anthony Mantha a changé ses habitudes de vie et survit aux premières coupures | En rafale

Texte par Kevin Malenfant

Le mois d’octobre est enfin arrivé. Malheureusement pour certains jeunes joueurs, les coupures commencent aux camps d’entraînement. Du côté des Red Wings, 11 joueurs ont été retranchés du camp, mais deux Québécois ont survécu.

L’ancien des Foreurs saisira-t-il enfin sa chance ? Il avait dominé la LHJMQ en 2013-2014, mais il a passé par le même chemin que tous les espoirs des Red Wings, dans la AHL. Il n’a pas été étincelant, mais il a enfin vu de l’action chez les professionnels, l’an dernier, alors que Jeff Blashill l’a intégré dans l’alignement à 10 reprises.

En parlant d’Anthony Mantha, j’ai fouillé et trouvé un article très intéressant à son sujet, dans le Detroit Free Press. Dans celui-ci, Mantha avoue avoir passé l’été à manger, souvent de 7 à 8 fois par jour.

À toutes les 2 heures, il mange. Selon lui, il a eu un excellent été, autant en dehors que sur la patinoire. En plus d’avoir changé ses habitudes alimentaires drastiquement, il a passé les 6 dernières semaines à s’entraîner intensément avec Dylan Larkin, Lucas Glendening et d’autres joueurs des Wings. Résultat : il fait maintenant osciller la balance à 221 livres et s’est présenté au camp plus en forme que jamais. Il connaît un excellent début de calendrier présaison et il voit ses chances de jouer à Detroit augmenter de plus en plus.

Mais pour demeurer à Detroit, l’entraîneur-chef des Red Wings voudrait qu’il prouve sa place dans le top 9, comme l’a fait Dylan Larkin à pareille date, l’an dernier. Ce qui le rend un peu vulnérable, c’est son contrat à deux volets. Contrairement à d’autres attaquants ayant des contrats à un seul volet, il est plus facile et moins coûteux de le renvoyer chez les Griffins.

Pour ma part, je crois en ses chances de jouer dans la LNH cette saison. À 6 pieds 5, Mantha est une arme de qualité et son temps est enfin arrivé de briller sur la glace du Joe Louis Arena.

Du côté des Sabres de Buffalo, qui reviennent d’un massacre de 8-1 subi face aux Maple Leafs, ont libéré 17 joueurs, incluant le jeune Québécois William Carrier. Il n’y a pas d’énorme surprise sur la liste des retranchés. Pour la majorité de ces joueurs, on connaissait déjà pas mal leur sort, c’est-à-dire les rangs mineurs.

Alexander Nylander est toujours en vie, sans grande surprise, et il espère toujours percer l’alignement des Sabres. Le frère cadet de William semble avoir tous les skills nécessaires pour faire partie du show dès cette année. Il devra surement, comme son frère, s’habituer au jeu physique et à la vitesse avant d’occuper un rôle important dans l’alignement des Sabres, mais je crois plus aux chances de le voir jouer à Buffalo cette année que je ne le croyais avec son frère, il y a deux ans. Je l’imagine déjà aux côtés de Jack Eichel…et ça fait peur !

D’ailleurs, c’était la première fois hier que les deux frères s’affrontaient. À vie. Assez fou à savoir !

En rafale

– Toujours à Detroit, Daniel Cleary faisait partie de la vague de coupures…Ça sent la fin pour le vétéran !

– Mikhail Sergachev a dû expliquer à un fan son ancien coéquipier pourquoi il ne portait pas son numéro junior (31) à Montréal.

Le joueur en question est Patrick Sanvido, choix de 7ème ronde des Stars en 2014.

– Jimmy Vesey et J.T. Miller sont réunis dans la Grosse Pomme !

– Le top 9 des Rangers commence à ressembler à quelque chose, par ailleurs…

– Un jeu de mots douteux sur le compte Twitter du Canadien…

 

 

 

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