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Un autre ancien de la NFL à Montréal | Nouvelles tendances pour les entraîneurs de la LNH| Eugénie Bouchard et l’appât du glamour

Les Alouettes de Montréal ont  de nouveau embauché un ancien joueur de la NFL ce matin: l’ailier défensif Michael Sam, qui est davantage reconnu parce qu’il a été le premier joueur ouvertement gay à avoir été repêché dans la NFL (249e en 2014 par les Rams de Saint-Louis) que grâce à ses performances dans le grand circuit.

Ce matin, le directeur général de l’équipe Jim Popp a mentionné aux journalistes qu’il a greffé à son équipe une bonne personne qui amène de la dignité, du caractère et du cœur.

Bon d’accord, mais il est navrant en 2015 que l’on ait à faire toute une histoire parce qu’un homosexuel se joint à une équipe sportive. C’est triste, mais dans les sports majeurs de ‘’mâles virils’’ que sont aussi le hockey et le baseball, pour ne nommer que ceux-là, les tabous et les préjugés sont visiblement encore bien présents. On en parle aujourd’hui, mais souhaitons que l’on s’en tienne uniquement à ses performances sur le terrain par la suite lorsque l’on parlera de lui. Il a droit à sa vie sentimentale privée comme tout le monde.

Quand j’ironise en disant que les Alouettes ont de nouveau embauché un ancien joueur de la NFL, c’est parce que j’ai eu le souvenir de l’échec de l’ancien receveur des Bengals de Cincinnati Chad ‘’Ochocinco’’ Johnson. Les moineaux l’avaient mis sous contrat il y a un peu plus d’un an. Il n’aura finalement que capté sept passes pour un maigre total de 151 verges de gain et un seul touché. Il s’est finalement absenté du mini-camp des Alouettes au mois d’avril dernier en Floride.

Pour ce qui est de Michael Sam, il a été l’un des deux joueurs défensifs de l’année 2013 de la Southeastern Conference avec les Tigers du Missouri dans la NCAA.

Entre août et octobre 2014, il a été libéré par les Rams de Saint-Louis, puis par les Cowboys de Dallas.

Entraîneurs nouveau genre dans la LNH

Patrick Roy et l’organisation des Flyers de Philadelphie ont probablement lancé deux nouvelles tendances qui diviseront le monde des entraîneurs-chefs du circuit Bettman.

En devenant entraîneur-chef et surtout vice-président aux opérations hockey de l’Avalanche du Colorado le 23 mai 2013, Roy a convaincu d’autres entraîneurs d’envergures de la LNH à accroître leurs pouvoirs.

Mike Babcock a été le premier à s’inspirer de cette nouvelle possibilité. Être embauché avant le directeur général par le président (Brendan Shanahan), c’est tout dire. Babcock aura des pouvoirs qui dépasseront ceux habituellement consentis à un entraineur-chef. S’il y a des joueurs qui ne produisent pas suffisamment, Babcock pourra plus facilement influencer les décisions de la haute direction, par exemple en forçant une transaction. Parions que c’est cette possibilité qui a fait pencher la balance durant le processus d’embauche.

Des gars comme Joel Quenneville (Chicago), Alain Vigneault (New York) ou même Michel Therrrien pourraient avoir de pareilles exigences dans un avenir pas trop lointain.

D’autres risquent d’y perdre au change s’ils sont trop gourmands. Qu’adviendra-t-il de Claude Julien si Don Sweeney, le nouveau directeur général des Bruins de Boston, décide de ne pas prolonger son mandat? Est-ce qu’une autre équipe voudra l’embauche aux grosses conditions? On lui souhaite quand même, Julien est loin d’être le seul responsable des déboires des Bruins de la dernière saison.

Mais d’un autre côté, les Flyers de Philadelphie ont engagé un entraîneur des rangs universitaires américains le 18 mai dernier. Il s’agit de Dave Hakstol de l’Université du Dakota, quelqu’un le connaissait?

L’organisation n’a pas dévoilé le salaire de son nouvel entraineur, mais parions que Philadelphie paie des peanuts pour leur entraîneur contrairement à d’autres équipes.

Dans le futur, certaines organisations opteront donc pour la méthode à rabais choisie par les Flyers, mais il y aura quand même d’autres entraineurs qui auront des pouvoirs jamais consentis auparavant dans la LNH. À suivre…

Un héros obscur

Une belle histoire que celle de l’attaquant Patrick Maroon des Ducs d’Anaheim. L’ailier gauche de 27 ans vit présentement un vrai conte de fée en complétant le premier trio des Ducs en compagnie de Ryan Getzlaf et de Corey Perry. Maroon, un choix de 6e ronde en 2007 des Flyers de Philadelphie (161e au total), a dû évoluer durant sept saisons dans la ligue américaine avant de devenir un régulier dans la LNH. Maroon a une fiche de 5 buts et 3 passes depuis le début du festival printanier. Il a obtenu le premier but hier soir dans la victoire des siens. Il pourrait s’avérer être un élément clé qui propulserait l’équipe du royaume de Walt Disney en finale de la Coupe Stanley.

Lundqvist sur le banc?

Pour la série New-York-Tampa Bay qui reprend ce soir, je me demande si Alain Vigneault ne devrait pas envoyer le gardien numéro deux Cam Talbot devant la cage des siens ce soir. Henrik Lundqvist a accordé rien de moins que 12 buts dans les deux derniers matchs. C’est énorme, beaucoup trop et très inquiétant. Bon, bien évidemment, plusieurs diront que l’on parle de l’un des meilleurs gardiens de buts de la ligue et que l’on ne peut pas faire ça. Mais si c’est 2-0 en première moitié de première période, et bien là votre argument ne tient plus la route.
Aussi pour ce soir, le défenseur et ancien joueur de la LHJMQ Mark Barberio pourrait être de l’alignement pour le Lightning de Tampa Bay, selon le journaliste Chris Johnson. Barberio n’a pas joué en série à ce jour pendant que Jonathan Drouin continue de croupir sur la galerie de presse. Barberio n’a joué que 52 parties cette saison, enregistrant un but et 6 passes.

Mise en garde pour Eugénie

Parlons maintenant tennis, et si je dis tennis, parions que vous pensez à Eugénie Bouchard … ou peut-être à Milos Raonic ou Rafael Nadal. En fait, je veux simplement faire un commentaire sur la récente nouvelle qui a fait le tour des médias : Eugénie Bouchard est l’athlète la plus commercialisable au monde selon SportsPro. Ok, c’est grandiose, mais souhaitons que notre Eugénie ne s’enlise pas trop dans le glamour comme l’avait fait la joueuse russe Anna Kournikova au début des années 2000. Elle avait finalement mis le tennis de côté pour devenir mannequin.

Pour ceux qui ne le savent pas, Kournikova a fréquenté les anciens joueurs de hockey russe Pavel Bure et Sergei Fedorov. Elle avait d’ailleurs plaqué Bure pour Fedorov avec qui elle a été unie entre 2001 et 2003. Quand même assez hallucinant cette histoire-là, Fedorov qui vole la blonde à son compatriote. Et avec une star de tennis (à ce moment) en plus….

En rafale

-Un grand joueur, mais toujours pas de Coupe Stanley. LIEN #Ovi

– Les plus gros échanges à la date limite des transactions ne sont pas toujours ceux qui ont le plus d’impacts en séries. LIEN

– Vladimir Sobotka change d’avis pour une deuxième fois. LIEN

– Les trois finalistes pour nommer le directeur général de l’année dans la LNH seront annoncés ce soir. LIEN

– McCarron veut se faire aimer des partisans des Canadiens de Montréal. LIEN #Français

– Voici la nouvelle ‘’blonde’’ de Tyler Séguin: LIEN

– Le blogue de Mathias Brunet de ce matin : tordant et révélateur! LIEN

– Evander Kane vous rappelle que c’est la dernière journée pour s’inscrire à son compte Instagram et gagner un chandail des Sabres de Buffalo… LIEN

-Danny Maciocia intronisé au Club de la médaille d’Or. LIEN

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