Je vous ai laissé sur votre soif, à la fin de mon dernier papier, en mentionnant que le dossier était à suivre avec Jakub Jerabek.
Il semblerait bien qu’Allan Walsh, l’agent du Tchèque, ait tenté de faire passer un message à Marc Bergevin par le biais de son compte Twitter, où il a complimenté le travail de son client dans la Ligue Américaine, un tweet court et simple, mais rempli de sens.
https://twitter.com/walsha/status/924715056532557824
Matt Taormina vient toutefois rendre les commentaires de Walsh un peu moins crédibles, alors que je doute que le Canadien soit impressionné par les 5 mentions d’assistance de Jerabek avec le Rocket, et ne voit certainement pas une option incroyable en lui. Si un défenseur doit venir en aide au Tricolore, dans un futur rapproché, ce sera certainement Taormina. L’Américain de 31 ans a jusqu’à maintenant inscrit 11 points en 10 matchs, toujours à égalité au sixième rang des pointeurs de la Ligue, notamment en compagnie de l’autre défenseur, Shea Theodore, ainsi que son coéquipier Chris Terry.
Walsh a tout de même la réputation de bien défendre ses clients et de les complimenter sur une base régulière, lorsqu’ils font des bons coups, et il n’y a rien de mal à cette pratique. Toutefois, il est clair que derrière ce message se cache une flèche qui est prête à être lancée au Canadien, qui a décidé de ne pas utiliser ses services malgré un terrible début de saison.
Bonne décision du club? Fort probablement. Il montre des statistiques raisonnables avec le Rocket, mais rien qui saute aux yeux. Laissons-le s’adapter quelque temps au style de jeu nord-américain, et s’il y a lieu, il pourra éventuellement venir jouer un rôle de septième défenseur ou évoluer sur la troisième paire. Seules ses prochaines performances et l’état de santé des joueurs en haut détermineront son sort.
S’il y a un point sur lequel il n’a pas tort, cependant, c’est lorsqu’on parle d’apport défensif. Le différentiel de Jerabek (+7) déclasse celui de Taormina (-8) et c’est peut-être davantage d’un joueur solide dans sa zone qu’on a besoin, à Montréal.