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Alexei Emelin n’a peut-être pas fini de voyager

Les six premières rencontres préparatoires du Canadien ont donné des munitions aux fans aigris qui argumentent que les pertes de Markov et Radulov lors des dernières vacances coûteront cher à l’organisation. Même les partisans d’Emelin, surement nostalgiques de ses coups d’épaule grandioses d’autrefois, auraient trouvé en ce début de calendrier pré-saison des arguments de taille pour critiquer le départ du troisième Russe. Ceux qui portaient le 74 dans leur coeur seront peut-être attristés d’apprendre qu’il pourrait de nouveau changer d’allégeance au cours de la prochaine campagne. Après Vegas et Montréal, Emelin devra peut-être également faire son deuil de la ville du country.

Jumelé à Subban il y a quelques jours à peine, l’ancien défenseur du Canadien semblait bien en scelle avec les Preds. Mais Adam Vingan, chroniqueur pour The Tennessean, nous offre une toute autre perspective de la situation. Selon ses explications, c’est en guise de police d’assurance que David Poile en a fait l’acquisition. Celle-ci avait pour but de pallier à l’absence de Ryan Ellis, qui risque de rater une bonne partie de la saison.

Alexei Emelin risque de disputer sa part de match sur le top quatre défensif de Nashville. Mais la qualité de cette brigade, lorsqu’elle est en pleine santé, pourrait bien lui coûter son poste lorsque Ellis retrouvera le sien. Le portrait des deux premières paires en défense est très clair. En santé, Ekholm, Subban, Ellis et Josi sont indétrônables, ce qui relègue à coup sûr notre ami russe au rôle de cinquième ou sixième défenseur.

Comme le fait remarquer Vingan, Emelin serait une bien meilleure monnaie d’échange qu’Irwin ou Weber, soit la troisième paire actuelle des Prédateurs, dans l’éventualité où ceux-ci auraient besoin de renfort à une autre position.

Les partisans des Prédateurs risquent de se familiariser à de telles scènes. Crédit Photo : USA Today

Ce n’est pas la qualité de jeu du Russe qui pourrait lui coûter son poste. C’est plutôt celle de ses coéquipiers. Ce ne sont là que des spéculations, mais des spéculations intéressantes compte tenu des besoins éventuels que pourrait avoir la troupe de Peter Laviolette en attaque.

Non pas que je souhaite quelconque malheur à l’ancien du Tricolore, et je m’étais promis ici de ne pas prononcer ces mots, mais il existe bien un vieil adage qui prétend que deux ne vient jamais sans trois.

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