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Alexander Romanov n’est pas assez mature, selon Bob Hartley

Tout juste âgé de 21 ans, Alexander Romanov est actuellement le plus jeune joueur de l’effectif du Canadien de Montréal – et ça paraît. Oui, il y a Cole Caufield, mais il est présentement à Laval. C’est donc le défenseur russe qui se distingue avec le plus bas âge, du moins pour le moment.

Cette jeunesse, qu’on associe assez souvent avec de l’immaturité, ne semble pas faire exception chez celui que le Tricolore a sélectionné au deuxième tour (38e) en 2018.

Bob Hartley, qui a été invité à s’exprimer sur le statut des deux jeunes écartés de l’alignement récemment sur les ondes du 91.9 Sports cet après-midi, a été clair. À son avis, certains défauts dans son jeu expliquent raisonnablement qu’on ait mis une croix sur lui contre les Red Wings, hier.

« Romanov a une immaturité sur la glace, un manque de maturité dans sa lecture de jeu, combiné à de l’agressivité. Lorsqu’il va maturer, son agressivité va rester la même, mais elle va être mieux dosée dans sa prise de décision. »

Avec un dossier de 2-8-0 avant le duel contre Detroit, le CH se devait d’apporter des changements. Hartley, qui occupe maintenant ses fonctions d’instructeur en Russie, a expliqué qu’il fallait établir une certaine constance à domicile, chose que des jeunes comme Romanov ou Caufield ne peuvent pas apporter.

C’est donc logique que le premier ait été mis de côté tandis qu’on a renvoyé le second faire ses classes avec le Rocket.

Ancien pilote de l’Avalanche, des défunts Trashers et puis des Flames, Bob Hartley indique qu’il commande toujours à ses défenseurs de rester entre les points de mises en jeu, afin de pouvoir défendre le centre et pallier aux erreurs de leurs joueurs d’avant.

Même s’il considère qu’Alexander Romanov « n’est pas paresseux », il en reste que sa manière de se déplacer sur la patinoire est un inconvénient difficile à ignorer.

« Romanov, il court un peu partout. Je pense que c’est ça qui agace la direction du Canadien. Ce n’est pas un manque de vouloir. »

Caufield, lui, était arrivé avec de la pression. « On lui donnait le Calder en partant le camp d’entraînement », comme le soulève avec justesse l’homme de 61 ans. Selon lui, de le rapporter à Laval est une « décision sensée ».

Il suffit de deux ou trois buts dans l’Américaine pour qu’il se remonte le moral – et qu’il se redonne le goût toucher le fond du filet.

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