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Alex Kovalev l’avoue : quitter Montréal a été une erreur personnelle

Le 6 juillet 2009, Alex Kovalev a pris une décision qui en a déçu plus d’un à Montréal. Vous aurez compris que je parle du moment où il a décidé de quitter le Canadien afin de signer un contrat de deux ans (cinq millions $ par année) avec les Sénateurs d’Ottawa.

Un choix qu’il regrette encore aujourd’hui, tel qu’il a affirmé à Georges Laraque ce midi lors d’un passage sur les ondes de BPM Sports :

« C’est une des grosses erreurs que j’ai réalisées dans ma carrière. Ce n’était pas la faute à mon agent, c’était la mienne. J’ai voulu plus d’argent parce que je pensais avoir fait beaucoup pour l’organisation du Canadien. » Alex Kovalev

Il faut comprendre qu’à l’époque, le Canadien lui offrait le même montant que les Sens, soit cinq millions $ par saison. Mais lui, dans sa tête, il valait plus que ça en raison de ce qu’il avait apporté au club et à la ville lors des années où il a porté l’uniforme bleu blanc et rouge du CH.

Ce n’était pas contre la ville, ce n’était pas contre les partisans ou Saku Koivu… Au final, ce n’était qu’une question de cash. C’est malheureux un brin, mais ce genre de situation là arrive encore aujourd’hui dans la LNH et dans d’autres ligues professionnelles.

Parce qu’on s’entend qu’Alex Kovalev était très, très bien traité à Montréal. Le monde se déplaçait pour le voir puisque c’était lui, le visage de l’équipe. C’est lui, que tous les jeunes voulaient copier.

Je me rappelle encore du jour où mes parents m’avaient acheté son fameux DVD dans lequel on pouvait le voir expliquer et démontrer certaines manœuvres. J’en ai passé, des heures, devant l’écran de télévision à pratiquer ses feintes. Et comme tous les autres jeunes à Montréal et comme tous les autres kids de mon quartier, je voulais devenir bon comme Alex Kovalev.

Kovalev a été remarquable sur la patinoire – certes – mais il a également apporté une certaine culture avec lui à Montréal. Il est arrivé ici à un moment où le Canadien en arrachait en termes de succès sur la patinoire et c’est lui qui ranimé la flamme chez certains partisans, alors que l’équipe vivait des moments difficiles.

L’impact qu’il aura laissé est énorme, et il n’a joué que quatre saisons (et demi) avec le Canadien. Pourriez-vous imaginer ce qu’il aurait pu accomplir, s’il avait décidé d’accepter l’offre du Canadien à la place de celle des Sénateurs, en juillet 2009?

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