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Alex Goligoski a perdu l’amour du hockey l’année dernière

Ça arrive de plus en plus souvent, et nous ne sommes pas au courant de tous les cas qui se sont développés au courant des dernières années. Des joueurs de hockey perdent leur amour envers le sport et tombent dans un genre de burn out professionnel. On l’a vu avec Ryan O’Reilly et Rasmus Ristolainen (tous deux à Buffalo) et Cam Atkinson a avoué avoir vécu une période difficile s’apparentant à un burn out. 

Alex Goligoski ne pensait pas qu’il en serait atteint un jour, mais en lisant à ce propos et en constatant que plusieurs joueurs vivaient une situation semblable, le défenseur des Coyotes de l’Arizona a réalisé qu’il avait perdu l’amour du hockey, l’an dernier. Il s’est ouvert à ce propos dans une entrevue avec The Athletic.

L’Arizona, Buffalo… la médiocrité joue probablement un rôle dans ces cas.

«Personnellement, je me suis effondré et je n’avais plus de plaisir. Rien de particulier n’était en cause. Je ne peux pas vraiment l’expliquer. Il n’y avait rien qui le provoquait. Je n’avais tout simplement plus l’excitation que j’ai habituellement en allant à la patinoire.»

Sur le coup, il ne l’a pas compris. Il tentait d’en parler à ses proches, mais il n’a jamais cherché d’aide. En lisant les histoires de certains homologues, il a constaté qu’il ressentait la même chose.

«Les sentiments que j’avais étaient exactement le genre de choses dont ils parlaient. C’est probablement plus commun qu’on ne le croit.»

L’entraîneur mental Andy Swärd a travaillé avec de nombreux joueurs de la LNH et croit que c’est effectivement très commun, mais qu’on n’en parle pas. La pression qui est exercée sur les joueurs est littéralement inhumaine et doit être traitée pour éviter des effets trop intenses.

L’an dernier, Rick Tocchet a considéré l’option de le retirer de l’alignement, puisqu’il a connu une saison très décevante. Conscient de ses problèmes, Goligoski est toutefois maintenant prêt à rebondir.

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