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Alex Belzile a signé avec le CH parce qu’il sentait l’amour des dirigeants

Dans la vie, il est important de ne pas lâcher prise. C’est une règle qui s’applique à tout le monde, quelle que soit la situation dans laquelle on se retrouve. Alex Belzile en est l’un des plus beaux exemples puisque le parcours du vétéran de 31 ans est spécial. Il a dû bûcher dur avant d’obtenir la chance de disputer son premier match dans la LNH et son histoire est inspirante.

L’été dernier, le Québécois se retrouvait sans contrat et était libre comme l’air. Il semblait bel et bien y avoir de l’intérêt à son endroit aux quatre coins de la ligue, selon ce qu’a affirmé Renaud Lavoie sur les ondes de BPM Sports plus tôt ce matin. En fait, ce dernier a poussé la note en affirmant que Belzile aurait « facilement pu signer ailleurs »…

Mais Belzile, lui, a tenu à rester ici et à signer un nouveau pacte avec le CH parce qu’il a senti l’amour des dirigeants de l’équipe. L’organisation voulait qu’il reste pour ce qu’il apporte sur la glace et en dehors de celle-ci, ce qui a simplifié sa décision.

Et, comme le remarque Renaud Lavoie, en ce moment… Les rôles semblent être inversés :

Aujourd’hui, c’est Alex Belzile qui donne de l’amour aux dirigeants des Canadiens avec sa façon de jouer! – Renaud Lavoie

Le journaliste de TVA Sports a raison. Belzile a récolté 12 points en 25 matchs jusqu’à maintenant cette saison et il est devenu un incontournable dans la formation de Martin St-Louis depuis qu’il a été rappelé du Rocket à la mi-janvier.

Il sait que sa place n’est pas garantie au sein de l’alignement… Et c’est ce qui le motive à tout donner soir après soir :

On voit qu’Alex Belzile est fier de représenter le Canadien et on voit qu’il est fier d’avoir l’occasion de porter le chandail des Glorieux. Le Québécois sait à quel point il s’agit d’un sentiment spécial et il semble vraiment profiter de tous les moments avec les autres joueurs de l’équipe.

Et, c’est beau à voir.

Belzile a peut-être seulement 38 matchs d’expérience dans la LNH, mais ça ne l’empêche pas d’être l’un des meilleurs meneurs de toute l’organisation du CH. Il est respecté dans le vestiaire, il est respecté au sein de la direction et ce n’est pas pour rien qu’il portait le « C » lorsqu’il jouait à Laval. 

C’est une belle histoire et je lui souhaite qu’elle se continue le plus longtemps possible. À l’image de Rafaël Harvey-Pinard, il est toujours agréable de voir un gars de chez nous avoir du succès à Montréal lorsqu’il fait tout en son possible pour que ce soit le cas.

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