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Abolir le poste de directeur-général du Rocket : une bonne décision?

En même temps que l’annonce de l’arrivée de Joël Bouchard avec le Rocket, on a appris que Larry Carrière ne serait plus le directeur général du Rocket de Laval, qu’il se concentrerait plutôt sur un rôle de recruteur dans la Ligue américaine et la ECHL.

C’est maintenant Marc Bergevin qui s’occupera du club-école, mentionnant que gérer une équipe de la AHL était majoritairement du paperwork. 

Par contre, Arpon Basu s’est demandé si c’était une bonne idée pour le Canadien de ne pas nommer de DG pour le Rocket, mais surtout, si ce que Bergevin avance est vrai.

Il marque un point, malgré tout. Il y a seulement trois directeurs généraux, dans la AHL.

Par contre, ces derniers ont quand même des noms et des rôles très importants. Kyle Dubas, par exemple, avait carte blanche avec les Marlies. Il recrutait, signait, échangeait… Et son équipe a connu beaucoup de succès.

Julien Brisebois a eu un rôle très similaire avec le Crunch de Syracuse, une autre équipe qui excelle.

Marc Bergevin serait-il mieux de se débarrasser de certaines responsabilités afin de plus se concentrer sur le Canadien?

« Bergevin, lorsqu’on lui a demandé si Bouchard aurait un rôle au niveau du personnel des joueurs, a mentionné qu’il aurait plus qu’assez de tâches en tant qu’entraîneur à Laval. Mais cette logique ne devrait-elle pas s’appliquer à Bergevin aussi? »

– Arpon Basu

Le troisième DG, Bill Guerin, s’est entretenu avec Basu. Il révèle que lui aussi a énormément de liberté. Il n’utilise ses supérieurs que pour obtenir des opinions ; la décision est la sienne. L’équipe, quoiqu’elle soit moins importante, est aussi complexe.

Il faut gérer les joueurs, les entraîneurs, les entraînements, le côté médical, l’équipement, et on pourrait continuer.

Être directeur général d’une équipe de la Ligue américaine, c’est la façon parfaite d’apprendre. Tout est identique à une équipe du circuit Bettman, mais en plus important.

Alors que le Canadien se DOIT d’offrir un bon spectacle aux partisans de la ville de Laval, ne serait-il pas logique de reléguer certaines tâches à quelqu’un qui aurait plus de temps et de motivation afin de bâtir un bon club?

À sa première saison à la barre de Wilkes-Barre, l’équipe de Bill Guerin s’est classée au cinquième rang du circuit. Les Marlies de Kyle Dubas ont terminé la saison au premier rang, alors que le Crunch de Julien Brisebois se sont hissé au quatrième. 

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