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À moins d’un miracle, le CH peut oublier les 3 dernières positions du classement

Le but de la masse salariale dans la LNH est qu’il ait une parité entre toutes les équipes. Lorsqu’on regarde le classement cette saison, force est d’admettre que c’est mission ratée pour Gary Bettman.

Non seulement les Bruins ont 57 points d’avance (l’équivalent de 28 victoires et demie) sur les Blue Jackets de Columbus, mais les trois dernières équipes au classement général ont un alignement qui est loin d’être de calibre LNH.

Et je suis poli. Malgré ce que le commissaire a dit au sujet du « tanking » en conférence de presse, il y a bel et bien des équipes qui s’arrangent pour finir dans les bas-fonds et elles ne le font pas subtilement.

Commençons avec les Sharks qui jouent contre les Capitals ce soir. 30e formation de la LNH, ils ont notamment échangé Timo Meier aux Devils, ce qui a fait mal à une formation qui en arrachait déjà. Voici leur formation à l’heure actuelle.

Ensuite, il y a les Blackhawks qui ont finalement tourné une page de l’organisation en échangeant Patrick Kane aux Rangers et Max Domi aux Stars. Sur la patinoire, la formation laisse vraiment à désirer à l’heure actuelle.

Finalement, il y a les Blue Jackets, qui sont assurément le plus grand mystère des trois équipes décrites. Ils ont quand même un beau mélange de talent, mais n’arrivent pas à se sortir de la cave.

Tour ça pour dire que le CH, avec son alignement actuel, a de bien maigres chances de faire pire que les trois pires équipes de la ligue.

Les Blue Jackets ont déjà 10 points de moins que Montréal avec 20 matchs à disputer, la pente est tout simplement insurmontable.

Lorsqu’on regardera la saison 2022-2023, certains la qualifieront d’échec total pour le CH, mais la réalité est que des équipes ont choisi de s’enfoncer beaucoup plus creux en vue d’un des meilleurs repêchages depuis longtemps.

Ils auront peut-être un bel espoir, mais il y a 19 autres mailots à remplir de bons joueurs pour aspirer aux grands honneurs. Il ne faut pas l’oublier.

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