À forces égales, le Canadien domine cette saison

Est-ce qu’on se parle des pénalités, juste pour le fun?

Je dis ça, mais je pense que personne n’aurait de fun, en fait. Après tout, les 85 minutes de pénalité du CH cette saison ne représentent pas exactement une source de fierté pour Martin St-Louis.

Me voilà tenu pour dit.

85 minutes en trois matchs, c’est donc dire que sur papier, tu passes la moitié du temps à te défendre. Je sais que le CH n’a pas passé 85 vraies minutes avec moins d’un homme sur la glace en raison des buts et des pénalités des autres équipes, mais on se comprend.

Le CH, qui a soutiré 11 avantages numériques à ses adversaires cette saison, a donc passé la majorité de son temps à ne pas jouer à cinq contre cinq – ou du moins à forces égales.

Et c’est dommage. Pourquoi? Parce que, dans les faits, le CH est une excellente équipe de hockey quand il évolue à forces égales depuis le lancement de la campagne 2023-2024.

Pourquoi je dis ça? Parce qu’en trois matchs, à forces égales, le Canadien a marqué huit buts et il n’en a accordé que deux, soit un à quatre contre quatre et un autre à cinq contre cinq. Merci à un de nos lecteurs pour la passe sur la palette.

Mais bon. Le Canadien joue tellement peu à égalité numérique que l’échantillon est quasiment trop petit pour être considéré.

C’est quand même mieux que le Lightning, qui a accordé 15 buts à cinq contre cinq en cinq matchs depuis le début de la saison. Vous pensez que Julien BriseBois s’ennuie de son gardien #1?

Ce qui explique la fiche de 1-1-1 du Canadien, c’est qu’il est l’une des rares équipes de la LNH – avec Chicago – à avoir accordé plus de buts en avantage numérique qu’il n’en a marqué (deux contre un). De plus, le CH a accordé cinq buts en désavantage numérique contre un seul marqué.

Notons aussi que le Canadien a accordé trois buts à cinq contre six, soit quand le gardien adverse est retiré au profit d’un sixième patineur. Trois fois en trois matchs… ouch.

Donc oui, il faut que ça change.

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