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74 joueurs au camp : « Les vétérans ne doivent pas être contents » – Stéphane Waite

C’est ce matin que le camp d’entraînement se met en branle sur la glace. Après les tests physiques d’hier et les séances pour prendre des photos pour les médias sociaux, c’est sur la glace que le tout va se transporter.

Il y aura plusieurs groupes qui vont sauter sur la glace au cours des prochaines heures.

Évidemment, avec tous les gars qui sont au camp (74), ça ne peut pas fonctionner qu’avec une glace. Il faudra avoir plusieurs séances différentes pour que tout le monde puisse se pratiquer.

Ça doit être quelque chose à organiser… surtout pour ce qui est des exercices en zones restreintes.

Mais pourquoi avoir autant de joueurs, se demandent certains? Après tout, normalement, il n’y a pas autant de joueurs puisque tous les joueurs du camp des recrues ne sont pas invités au vrai camp.

La nouvelle administration du Canadien, qui fait parfois les choses out of the box, a décidé d’avoir 74 joueurs, dont huit gardiens (excluant Carey Price), pour pouvoir faire quatre équipes.

Je ne sais pas combien de temps cela va durer (puisque la première vague de coupures sera probablement intense), mais sur papier, on peut penser que l’idée est bonne.

Mais c’est dans le concret qu’on verra ce que ça va donner puisqu’aucun entraîneur n’arrive au camp en se disant que ses idées ne fonctionneront sûrement pas. Parlez-en à Dominique Ducharme, dont l’intensité du camp de 2021 a été critiquée.

Selon Stéphane Waite, qui a donné son avis sur la question au podcast « Sortie de zone », 74 gars, c’est trop.

Le vrai problème, à ses yeux, c’est que les vétérans pourraient avoir de la difficulté à y trouver leur compte puisque beaucoup d’attention sera donnée envers des gars qui, au final, ne seront pas tous des gars de la LNH dans leur vie.

On vous a dit que le mot développement était important, cette année?

Mais comme je l’ai dit tantôt, c’est sur la glace qu’on verra les résultats. Après tout, Martin St-Louis s’est bien préparé (avec son équipe autour de lui), il a vécu de nombreux camps comme joueur et il sait ce qu’il aime ou pas d’un camp de la LNH.

Il est aussi un bon communicateur et si quelqu’un peut mettre les vétérans de son bord, c’est lui.

Parce que oui, comme le coach l’a dit, il devra avoir les vétérans de son côté pour aider à faire grandir les jeunes. Il faudra simplement s’assurer de trouver la bonne formule puisqu’un bon camp peut changer bien des choses… et un camp d’entraînement, ça n’arrive qu’une seule fois par année.

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