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6 réflexions : Lecavalier : Bergevin l’a échappée belle | Le fardeau des Wings | P.K. réplique à Lafleur | En rafale

 

1- Qui portera le fardeau des Wings ?

Les équipes qui flirtent avec le plafond salarial se retrouvent avec une gymnastique importante à accomplir. C’est le cas des Red Wings de Detroit qui, à l’image des Blackhawks de Chicago (qui ont été forcés de se résigner à laisser aller Teuvo Teravainen pour liquider le salaire de Bryan Bickell) devront faire une importante concession pour sortir le salaire de Pavel Datsyuk de leur liste de paie.

On raconte que Detroit serait possiblement disposé à inclure Teemu Pulkinen ou Tomas Jurco pour liquider le contrat de leur nouveau « retraité ». Toutefois, les équipes adverses qui pourraient accepter de ramasser le fardeau salarial qui handicape les Wings ne sont pas dupes et ces formations vont plutôt exiger un joueur supérieur en terme de perspectives d’avenir; par exemple un Andreas Athanasiou ou un Alexey Marchenko. Qui aura le dernier mot?

2- Des Coyotes qui pourraient avoir du mordant

Les Coyotes de l’Arizona possèdent actuellement, avec les Maple Leafs de Toronto, le meilleur bassin d’espoirs de premier plan de toute la LNH. Si leur alignement dans la LNH est très ordinaire et manque de profondeur, leur masse salariale leur donne amplement de latitude pour remodeler le noyau de l’organisation. C’est d’ailleurs ce qui leur permettra d’être très agressifs sur le marché de l’autonomie et ils seront à surveiller à ce niveau, eux qui ont déjà amorcé leur magasinage en mettant la main sur Alex Goligoski.

De tous les défenseurs disponibles sur le marché des joueurs autonomes sans compensation, Goligoski figurait tout en haut de ma liste.

3- Le salaire de Lecavalier effacé des livres

La retraite de Vincent Lecavalier n’impactera pas les masses salariales des Kings de Los Angeles et des Flyers de Philadelphie, eux qui avaient accepté de défrayer une partie du montant pour les Kings lors de la transaction ayant fait passer le gros numéro 4 d’une formation à l’autre, l’hiver dernier. En acceptant de signer ses papiers de retraite, Lecavalier a ainsi permis aux deux équipes de se libérer du fardeau financier de son salaire, puisque le contrat avait été paraphé après le 15 septembre 2012, une clause de la convention collective permettant la chose.

https://twitter.com/generalfanager/status/745282271519842305

Si Lecavalier a volontairement omis de mentionner son passage à Philadelphie en annonçant officiellement son retrait de la compétition à titre de joueur actif, c’est fort probablement parce que l’équipe, qui ne l’utilisait pas sur la patinoire alors qu’il devait observer la vaste majorité des matchs du haut de la passerelle, l’a sans doute forcé à se retirer, ce qui ne lui a pas plu il va sans dire. Triste fin pour un joueur d’une grande classe qui aura connu une superbe carrière. Chapeau à Lecavalier. En 2012, alors que son association avec le Lightning venait de se terminer en queue de poisson, Lecavalier était libre de s’entendre avec l’équipe de son choix et les deux formations dans la course étaient les Flyers et les Canadiens… En bout de ligne, on peut dire que Marc Bergevin l’a échappée belle en voyant le québécois s’entendre avec les Flyers. C’est vers Daniel Brière que le DG du CH avait finalement tourné son attention.

Avec des gains totaux de plus de 133 millions $ en carrière, est-ce que Vincent Lecavalier est l’athlète le plus surpayé de l’histoire du circuit? C’est là une affirmation très douteuse. Il ne faut pas oublier que le temps de trois ou quatre saisons, Lecavalier était l’un des trois meilleurs joueurs de toute la LNH et qu’il a également dominé au niveau international, notamment lors de la Coupe du monde de hockey de 2004. C’est donc deux repêchages à Buffalo qui auront marqué l’entrée en scène et la sortie de piste de Lecavalier!

4- Les 15 meilleurs espoirs québécois

On connaît très bien Pierre-Luc Dubois et Julien Gauthier, qui devraient entendre leurs noms être prononcé sur l’estrade lors de la première ronde de vendredi soir; on connaît également Pascal Laberge et Samuel Girard, qui devraient être repêchés tôt samedi, alors que les rondes 2 à 7 seront présentées, mais qu’en est-il des autres joueurs québécois qui seront admissibles au repêchage? Vincent Duquette nous offre ici un très bel aperçu de la cuvée 2016. Avec deux choix en deuxième ronde (aux échelons 39 et 45), les Canadiens de Montréal doivent impérativement se tourner vers au moins un athlète évoluant dans sa cour. Samuel Girard en est un qui constituerait une superbe prise pour le Tricolore. Il est petit pour un défenseur (il l’est même s’il était un attaquant), mais c’est un joueur qui peut gagner en force physique et qui possède un très bon équilibre sur ses patins. Frédéric Allard en est un autre qui pourrait s’illustrer dans un avenir plus ou moins lointain. Certains dépisteurs évoquent des similitudes avec Marc-Édouard Vlasic au niveau junior.

5- Marc Bergevin et ses options

Marc Bergevin a laissé la porte ouverte à toutes les options en vue de la saison morte. L’une des options est l’idée d’améliorer son rang de repêchage. Habituellement, c’est en cédant un bon choix de deuxième ronde que les équipes parviennent à faire plier un DG adverse et à le convaincre d’inverser les rangs de sélection au premier tour. Comme mentionné plus haut, le Tricolore dispose de deux choix de deuxième tour et il pourrait assurément envisager l’idée d’en laisser un s’évaporer pour grimper de quelques échelons en première ronde. Les trois premiers choix de l’encan 2016 ne sont assurément pas accessibles via cette voie, puisque ce serait très étonnant de voir une équipe laisser aller Matthews, Laine ou Puljujarvi pour mettre la main sur la neuvième sélection et sur un ou deux choix de deuxième ronde, ce serait même très stupide… La cible pourrait donc être le quatrième choix au total, détenu par les Oilers d’Edmonton, ou le cinquième choix, détenu par les Canucks de Vancouver. Si le CH offrait le neuvième choix, un de ses deux choix de deuxième tour ainsi que Nathan Beaulieu, est-ce que cela suffirait pour convaincre Peter Chiarelli de laisser aller la possibilité de repêcher Pierre-Luc Dubois ou Matthew Tkachuk? Difficile à dire, mais ça semble être un bien faible incitatif. Quant au choix numéro 5, les Flames désirent sélectionner un joueur d’avant et ils n’ont pas intérêt à bouger leur sélection contre la perspective de mettre la main sur deux espoirs moins « safe »…

6- Subban réplique à Lafleur

Il y a quelques semaines, la légende vivante des Canadiens, le seul et unique Guy Lafleur, a affirmé que « dans son temps », un joueur agissant comme le fait P.K. Subban aurait été rapidement ramené sur terre par les vétérans de l’équipe. Questionné à cet égard, Subban a répliqué aux propos du Démon blond d’une manière polie et assez franche : « (…) la réalité est que nous ne sommes plus au temps de Guy. Nous sommes dans le monde d’aujourd’hui. (…) Il n’y a qu’un P.K. Aucun joueur, parmi ceux avec lesquels Guy a joué, n’était comme moi. Même après ma carrière, il n’y aura pas un autre P.K. »

Dans les dents Ti-Guy!

En rafale

– Violente altercation entre l’ancien des Leafs, Tie Domi, et un partisan des Canadiens de Montréal.

– Scottie Upshall a réussi son pari en acceptant une invitation au camp des Blues l’an dernier, lui qui vient de s’entendre avec l’équipe de St. Louis pour y évoluer à nouveau en 2016-17.

– La LNH est-elle un circuit en santé au niveau financier ? C’est une question qu’on se pose dans Le Soleil ce matin.

– Une journée spéciale pour Carey Price, sa famille, ses ancêtres et ses origines !

– Dans la catégorie « histoires rocambolesques », le récit de l’arrestation de ce membre de l’organisation des Sénateurs d’Ottawa est digne du film Le dîner de cons… Non, mais sérieusement, faut le faire !

– Même si Connor McDavid a été sans contredit le meilleur joueur recrue cette saison, certains « électeurs » ont octroyé leur vote à un autre joueur, compte tenu du peu de matchs disputés par la vedette des Oilers d’Edmonton.

– Foi de Darren Dreger, ce sera la folie furieuse pour le derby Steven Stamkos. Certaines équipes perdront à la fois la tête et leur flexibilité financière. Pour toutes ces raisons, je l’affirme haut et fort, Stamkos à Montréal ? Je n’y crois pas du tout !

– Un premier journaliste « sur le beat » de la future équipe de Vegas !

– Les Bruins ont-ils erré avec la gestion de certains espoirs?

– Avec l’échange de Hamilton, la blessure de Krug, l’âge de Seidenberg et Chara, la lenteur de McQuaid et Miller, Rask risque de sentir le caoutchouc à la fin de la saison.

– Il y a de meilleures façons d’investir 200$…

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