Il y a un peu plus d’un mois, on a appris que trois joueurs du Canadien allaient prendre part à la Confrontation des 4 nations. Samuel Montembeault va représenter le Canada, tandis que Patrik Laine et Joel Armia feront de même avec la Finlande.
Par contre, il y a tout de même certains joueurs du club qui ont été ignorés. Du lot, Cole Caufield l’a été par les États-Unis, et ce, malgré un solide début de saison.
On lui a préféré des joueurs de soutien (ça prend des joueurs pour jouer en désavantage numérique, après tout), mais c’était dommage pour Caufield.
Or, ce qu’on remarque, c’est que depuis qu’il a été ignoré par son pays, Caufield est vraiment en feu. En fait, l’attaquant a disputé 16 matchs depuis qu’il a appris qu’il a été ignoré par l’équipe américaine… et lors de ces 16 matchs, il a inscrit 17 points.
Pour cette raison, NHL Network l’a placé parmi les grands oubliés de l’équipe des États-Unis.
Which roster snub surprised you the most? #4Nations pic.twitter.com/xJG7nI4jXJ
— NHL Network (@NHLNetwork) January 11, 2025
Ça fait donc en sorte qu’en ce moment, Caufield est seul au premier rang du circuit Bettman pour les buts inscrits à 5 contre 5 cette saison, devançant un certain Leon Draisaitl (et Rickard Rakell, qui connaît toute une saison à Pittsburgh).
5-on-5 goal leaders:
1. Cole Caufield – 16
T2. Leon Draisaitl – 15
T2. Rickard Rakell – 15
T4. Brandon Hagel – 14
T4. Jack Roslovic – 14
T4. Matthew Knies – 14— Chris Meaney (@chrismeaney) January 11, 2025
Il faut aussi rappeler que Caufield est à égalité au premier rang de la LNH pour les buts à l’étranger, à égalité avec Draisaitl. Il marque des buts sur la route et à égalité numérique : difficile de demander mieux pour un marqueur.
La semaine dernière, mon collègue Marc-Olivier Cook se demandait si les États-Unis commençaient à regretter d’avoir ignoré Caufield pour le tournoi. Une semaine plus tard, Caufield, qui est en voie de finir la saison avec 46 buts, a ajouté quatre points (dont deux buts) en deux matchs, et surtout, il vient de passer au moins 20 minutes sur la glace à chacun de ses trois derniers matchs.
On peut penser que les États-Unis regrettent de plus en plus… mais surtout, que ça motive Caufield actuellement. Et si ça peut le pousser à continuer de jouer du gros hockey comme il le fait depuis un mois, le Canadien ne s’en plaindra (vraiment) pas.