24CH : 3 épisodes qui nous rappelle à quel point le CH est bon… En marketing

• Partagez

J’avais 3 épisodes de la téléréalité télésérie documentée 24CH qui traînaient dans mon enregistreur. J’ai profité de ce dimanche assez tranquille pour les regarder en rafale. Je sais, je suis courageux…

Épisode 8
Dès les premiers instants de l’épisode, je me suis rappelé à quel point je ne suis pas un fan du narrateur. Je ne m’y ferai jamais, je crois…

Surtout que le début de l’épisode 8 était destiné à la fierté de jouer pour le CH et au plaisir que les gars ont, ensemble. On dirait tellement que les gens de 24CH sont déconnectés par rapport à la saison actuelle. Bien évidemment, leur job est très difficile cette saison. Ils doivent trouver toute sorte de moyens pour promouvoir la marque du Canadien et demeurer positif, malgré tout ce qui se passe cette année. Pas facile, vous dîtes?

On a eu droit à de longs résumés des 3 rencontres que le CH a gagnées, chez lui (au début du mois de février). Ça m’a rappelé que les soubresauts de Ben Scrivens nous coûteront peut-être un Auston Matthews, au final… #NoMansLand

Je me répète, mais j’aime bien quand 24CH m’apprend quelque chose… Quand la série me fait réelleent découvrir les coulisses du club… Quand on voit ce qui se passe dans le vestiaire. Me faire résumer les games que j’ai déjà regardées, je ne trip pas. Surtout pas cette année! Et surtout pas avec la sauce léchée qu’ils utilisent dans leurs ingrédients…

On nous a répété que l’acharnement, la répétition et la quête de la perfection (à l’entraînement) étaient LA solution. Faut croire qu’il y a quelque chose qui ne « passe » pas, à ce niveau…

Angela Price, la conjointe de Brian Flynn et celle de Tom Gilbert sont allées rendre visite à de jeunes écoliers (primaire) anglophones. Le plus on peut aider les jeunes en difficulté, le mieux c’est pour notre société. Bravo à Angela et les autres, pour ça!

Sauf qu’entre vous et moi, demander des autographes à la femme de Carey Price, c’est trop! Vraiment! Combien ça vaut sur le marché, ça l’autographe de la fille dont le principal fait d’armes est de vivre avec Carey?

On est revenu, dans cet épisode, sur l’inauguration de la patinoire Bleu-blanc-bouge de Laval… Sans parler de l’histoire Galchenyuk – Leszczynski qui était arrivée 24 heures plus tôt. Le contraire m’aurait surpris, ceci dit…

On a aussi montré Smith-Pelly se fâcher contre les arbitres et Beaulieu se battre et se blesser. À un certain moment donné, on nous a même dit que le CH était sur une streak (séquence de victoires) et que tout le monde était motivé à faire les séries.

L’épisode s’est terminée sur la visite d’Alex Galchenyuk à des jeunes joueurs d’âge pee-wee (de Terrebonne) qui s’étaient qualifiés pour le tournoi international de Québec. Chucky a été très cool avec les kids et il me donne l’impression d’avoir catché quelque chose, suite à l’incident Leszczynski. Je n’ai rien entendu de négatif à son sujet depuis quelques semaines. Tant mieux, c’est ce que l’on veut tous, non?

Avant le générique, le narrateur que j’adore nous a parlé 2 ou 3 secondes de la défaite face aux Sabres. On passe pas mal moins de temps à résumer les défaites que les victoires. Positif quand c’est positif et… Pas trop longtemps quand c’est négatif, hehe!

Épisode 9
Dès le début de l’épisode 9, on a eu droit au pire speech léché ever (narrateur). Qui écrit ces textes là, coudonc? Écoute-t-il les matchs? Suit-il la saison? Ou prend-il tout simplement ces discours là dans des livres de marketing ou de pensée positive (que lui prête peut-être Michel Therrien)?

On a vu Enrico Ciccone confier que plusieurs joueurs ne réalisent qu’après leur carrière le privilège qu’ils ont eu de jouer dans la LNH. Il a ajouté qu’il était difficile de redevenir un simple citoyen normal, après ça. Chris Nilan a abondé dans le même sens…

Quelqu’un pourrait en parler à Smith-Pelly? Oups, il est trop tard… Parlez-en à Stefan Matteau alors.

On a pu voir que les anciens étaient toujours bien traités, chez le Canadien… Peu importe le nombre de matchs qu’ils ont disputés avec l’équipe (nous dit-on). Est-ce que Semin serait vraiment bien traité, s’il décidait de venir s’installer à Montréal après sa carrière (et d’aller prendre un verre dans la salon Jacques-Beauchamp, lors des matchs)?

Richard Sévigny nous a montré ses épaulettes vintage avant un match des anciens. Wow! On se rend compte d’un seul coup à quel point l’équipement a changé!

Puisque le CH avait aligné les défaites, la semaine précédente, on n’a pas eu droit à beaucoup de résumés de matchs. Et lorsqu’il y en avait, ils étaient courts. Tant mieux.

Jocelyn Thibault et autres nous ont parlé de l’après-carrière souvent difficile des joueurs de hockey. Thibault s’est trouvé une nouvelle passion et il est copropriétaire (et directeur général) du Phoenix de Sherbrooke, de même que copropriétaire du complexe sportif de l’équipe.

Alex Kovalev nous a un peu jasé de sa (excellente) fondation. Quand je l’ai vu avec la casquette de sa marque, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à P.K. Subban, hehe…

Aucun mot sur l’accrochage Therrien – Subban et sur la tempête médiatique que ça a soulevé…

On a pu voir un Mats Naslund très heureux… Qui s’aime, disons. Il parle de ses records inégalables comme un médecin parlerait de la cure qu’il a trouvée à je ne sais trop quelle maladie, hehe.

On a aussi pu entendre Max Pacioretty ne pas prendre les menaces de Wayne Simmonds bien au sérieux, sur la patinoire. J’aime ça voir le capitaine ne pas se laisser avoir par l’adversaire.

On nous a laissé (à la fin) sur les faits saillants de la victoire face aux Flyers (sur une petite chanson ultra positive).

Ces jours-ci, j’ai parfois l’impression d’être un peu trop négatif lorsque je parle du Canadien. Il faut dire que les résultats sur la patinoire rende difficile l’objectif que je me donne parfois de trouver du positif dans tout ça.

Sauf que je me demande si les gens de 24CH ont l’impression de ne pas être assez négatifs, eux? Je sais, c’est leur mandat de promouvoir le Canadien de Montréal, mais disons que le jupon dépasse pas mal présentement. La série est très bien réalisée et elle look… Mais sa ligne directrice ne colle pas du tout avec le saison 2015-16.

Épisode 10
Dès le début de l’épisode, le narrateur nous pose la question suivante : Comment expliquer la saison sans dessus dessous du Canadien? Bien évidemment, on ne nous a pas donné de réponse claire et précise. Les raisons sont nombreuses (pas seulement Carey Price) et certaines sont conservées secrètes.

On nous a plutôt parlé de marketing, de commandites, de partenariat, du club 1909, d’Effix et de ventes de publicités sur les bandes (au Centre Bell et à Toronto). Est-ce moi où le timing pour nous dire que le CH est le roi du marketing est mal choisi? J’ai comme un malaise à me faire dire à quel point le CH est magnifique à ces niveaux-là right now, devant ma télé…

Tant qu’à parler de commandites, je vais me permettre de vous dire que si vous souhaitez commanditer une section ou le site, je suis ouvert, hehe… #PlogueSansHonte

J’ai bien aimé la couverture de la pratique Provigo. Excellent événement pour permettre aux jeunes et aux familles moins aisées de voir leurs joueurs favoris…

On nous a peint Dale Weise comme un maudit bon gars, ce qu’il est en réalité.

On nous a résumé la game face aux Predators (que l’on avait tous pas mal déjà écoutée).

Je confirme : Je ne suis pas un fan de Dan Lacroix et je ne le serai jamais.

J’ai bien aimé le segment sur Zdeno Chara qui est venu à Montréal pour tourner une publicité pour McDo (dans le même thème que celle tournée par Pacioretty l’an dernier, à Boston). On demandait pour l’occasion aux partisans montréalais s’ils étaient prêts à faire un câlin à Chara, en échange d’une Big Mac gratuit. Plusieurs ont dit oui, mais d’autres pas! On le savait déjà après avoir regardé le Road to the Winter Classic, mais Chara est un bon jack… Même s’il a failli rendre l’un des nôtres tétraplégique. #Pacioretty

On a par la suite vu les joueurs du Canadien faire une séance de Yoga avec 2 très jolies demoiselles. Pas d’hommes… Pas de pichous… Juste des top ladies. Est-ce un hasard? Je ne crois pas beaucoup au hasard, vous savez…

L’arrivée de Victor Bartley au Complexe Bell que l’on a filmée m’intéressait autant que les problèmes de couple de mon voisin de droite. C’est à dire 0. Mon voisin de droite n’est pas un joueur du Canadien, si vous me posez la question. #Hehe

On a finalement terminé l’épisode avec une soirée spéciale au Casino de Montréal, pour les partisans membres du club 1909. Belle initiative du Canadien que de récompenser ses partisans les plus intenses… Sauf que celui ou celle qui avoue passer une quinzaine d’heures par jour sur le compte Twitter du Canadien : Allo?

Combien de fois écoutes-tu les duels nowhere et les questions « avant ou après Andrei Markov », buddy?