Les amateurs se sont ennuyés du hockey. Surprise? Au Québec et dans le reste du Canada, non. Mais la popularité du sport a toujours été questionnée aux États-Unis, et ce, même dans les plus gros marchés.
L’été dernier, lorsque la LNH a tenu ses séries éliminatoires dans les bulles de Toronto et d’Edmonton, les cotes d’écoute des réseaux de télévision qui diffusaient les parties avaient chuté en flèche. Normal, on était dans un contexte très particulier (la première vague de la pandémie) et l’intérêt pour un sport nordique comme le hockey n’était pas aux rendez-vous.
Or, ces mêmes réseaux connaissent maintenant de bien meilleurs moments; au niveau des cotes d’écoute, du moins.
Lors du tout premier match du calendrier régulier, qui opposait les Penguins de Pittsburgh aux Flyers de Philadelphie, mercredi dernier, le réseau américain NBC a accueilli le plus large auditoire de son histoire pour un match qui n’était pas disputé en séries.
Le même soir, le réseau canadien Sportsnet a également réalisé un tour de force en atteignant ses meilleures cotes d’écoute pour un programme double de saison régulière. Le Canadien et les Maple Leafs s’affrontaient en début de soirée alors que les Canucks et les Oilers croisaient le fer en fermeture de reportage.
TVA Sports avait également connu une très bonne soirée au niveau des visionnements.
La nouvelle saison de la Ligue nationale de hockey n’est pas vieille d’une semaine que l’on peut déjà la qualifier de succès, du moins, pour ce qui est des cotes d’écoutes.@RealRayLalonde explique. ➡ https://t.co/nvPWzMvv1E pic.twitter.com/Pmr1QlcaV2
— 98,5 Sports (@985Sports) January 17, 2021
Les réseaux doivent espérer que la tendance se maintienne. S’il sera impossible de conserver les chiffres dans le plafond tout au long de la campagne, enregistrer des chiffres encourageants devrait calmer quelque peu la crise des médias sportifs qui sévie présentement.
On à beau chialer contre telle ou telle personnalité télévisuelle qu’on n’aime pas sur certains panels, on se doit de se réjouir quand on voit notre milieu prendre du mieux.