Une vague de protestation marque les premières joutes présaison dans la NFL

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Hier soir, la première vague de matchs présaison prenait son envol, dans la NFL.

Mon chum Renaud Bourbonnais était d’ailleurs à Miami avec sa copine pour assister à la joute entre les Dolphins contre les Buccaneers de Tampa Bay… Tout en étant témoin de plusieurs protestations silencieuses durant l’hymne national américain.

Pas très longtemps après avoir vu la NFL retirer sa politique de respect envers le Star Spangled Banner, qui empêchait les joueurs de protester sur le terrain, plusieurs en ont effectivement profité hier soir.

Combien? On ne peut même pas compter. Il y a en a eu une pelletée.

À Miami, les receveurs éloignés Kenny Stills et Albert Wilson ont déposé un genou à terre tandis que Robert Quinn a tout simplement levé le poing en l’air, mettant en scène une photo iconique qui a fait le tour des réseaux sociaux.

De nombreux membres des Jaguars n’étaient pas sur le terrain, et des signes de protestation ont aussi pu être observés à Philadelphie.

On mentionne à travers la NFL qu’il faut continuer d’en entendre parler. C’est aussi ce qu’a rapporté Malcom Jenkins, hier.

Aaron Rodgers, un des leaders du circuit, croit que ses confrères devraient ignorer toute critique de Donald Trump et continuer de faire ce qu’ils font.

Sans grande surprise, Trump a rajouté de l’huile au feu hier soir en répétant son discours habituel étalé sur deux tweets. Il ne le dit pas directement, mais il insinue directement que les joueurs n’ont pas de raison de protester (ils ne savent pas pourquoi) et que tout ça est insensé. Qu’ils devraient se tenir fièrement pendant l’hymne national d’un pays «qui a comme président un raciste», diront certains.

Une chose est certaine : on n’a pas fini d’en entendre parler.