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Paul Kariya livre un premier témoignage absolument percutant

Les commotions cérébrales occupent malgré tout une place énorme dans tout sport professionnel qui existe, et le hockey n’est pas l’exception à la règle. Ces dernières ruinent des vies, et les exemples fusent de partout.

L’une des mises en échec les plus brutales de tous les temps appartient à Scott Stevens, sans contredit l’un des joueurs distribuant les coups à la tête les plus intenses jamais vu dans l’histoire du hockey. Le plus populaire demeure celui qu’il a attribué à Paul Kariya, au printemps 2003.

Pour la première fois depuis l’incident, l’ancien attaquant dynamique s’est entretenu à ce sujet sur les ondes de TSN. Ce qui est un événement plus important qu’on le croit, alors que ce dernier avait en quelque sorte disparu de la surface de la Terre, en ce qui a trait à cette mise-en-échec.

Quelques temps après avoir pris sa retraite, il avait mentionné être inquiet qu’un jour, un joueur déjà atteint d’une commotion se fasse frapper une deuxième fois et meurt sur la glace. Ce qui est déjà arrivé avec Bill Masterton, il y a très longtemps, demeurant à ce jour le seul décès enregistré au cours d’une rencontre de la Ligue.

À travers seulement 58 secondes du trailer de l’entrevue, le brittano-colombien de 42 ans a livré des commentaires percutants, choquants et troublants. Vous pouvez même ajouter un adjectif ici, si vous voulez.

Je vous traduis ici l’extrait.

Q : De quoi te rappelles tu à propos de cette mise en échec?

R : Rien.

Q : Sais-tu combien de temps tu as été sans conscience?

R : J’ai vu des vidéos, mais je n’ai pas de souvenirs temporels du moment.

Q : 48 secondes. Te souviens-tu t’être levé?

R : Non.

Q : Te souviens-tu t’être rendu au vestiaire?

R : Non.

Q : Te souviens-tu de ton retour au banc?

R : Non.

Q : Te souviens-tu d’avoir marqué un but?

R : Non.

Kariya précise ne pas avoir de souvenirs du match #6, du match #7 et des jours suivant la conquête des Devils.

Le témoignage est aussi brutal que le coup à la tête qu’il a reçu, pour être franc. Gary Bettman devrait écouter cette entrevue et se demander sincèrement si le spectacle en vaut la peine.

Je ne sais même plus quoi dire.

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