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Nick Suzuki a marqué deux buts sur les unités spéciales hier (dont un magnifique)

Non, tous les joueurs ne sont pas des Sidney Crosby ou des Connor McDavid. Dans le junior, McDavid a disputé des saisons de 66, 99 et 120 points. À sa dernière année dans la OHL, il a terminé son parcours éliminatoire avec 21 buts et 28 mentions d’aide… En seulement 20 rencontres.

Crosby n’a disputé que deux saisons dans le junior, lui. Une saison de 135 points en 59 rencontres et une autre de 168 points en 62 matchs. Incroyable!

Mais ces joueurs sont des exceptions. Ils sont les meilleurs joueurs de leur génération. Ils ont connu du succès dès leur première année dans la LNH (à un très bas âge).

Or, certains s’inquiètent de voir Nick Suzuki produire au même rythme depuis trois ans (dans la OHL).

2016-17 : 96 points en 65 rencontres
2017-18 : 100 points en 64 rencontres
2018-19 (jusqu’ici) : 25 points 16 rencontres.

Faites le calcul, le nouvel espoir du Canadien produit au même rythme.

Mais il affronte pourtant chaque année des joueurs plus jeunes, diront certains.

Pas grave!

Il faut comprendre qu’en 2016-17, Owen Sound était une puissance de la OHL. L’Attack a terminé sa saison avec une fiche de 49-15-4.

L’an dernier, l’équipe de Nick Suzuki a connu un peu de recul, terminant tout de même la saison avec une fiche de 38-22-8. Suzuki a tout même trouvé le moyen de produire 4 points de plus que la saison précédente…

Cette année, Owen Sound a encore perdu un peu de plumes. Fiche de 9-7-2 avec plus de buts accordés que de buts marqués…

Nick Suzuki trouve tout de même le moyen de marquer près d’un but par match et de produire près de deux points par match depuis 2 – 3 semaines.

Hier encore, il a inscrit un but en power play et un autre en infériorité numérique. Vous pouvez les visionner ici :

Le deuxième but de Suzuki est une véritable oeuvre d’art en soi.

Un attaquant droitier qui produit sur les unités spéciales, ça ne pourra pas nuire à Montréal!

Ceux et celles qui s’inquiètent de la production de Nick Suzuki doivent se rappeler que le kid a déjà 25 points, ce qui lui vaut le 10e rang des pointeurs de la OHL (et le 7e rang des buteurs)…

Qu’il y a des limites à la progression et à la croissance à l’infini…

Que la qualité des coéquipiers affecte énormément le rendement d’un athlète dans un sport collectif…

Que Nick a dépassé son jeune frère Ryan, qui avait connu un début de saison du tonnerre…

Qu’il sera capitaine de l’équipe OHL durant la série Canada – Russie…

Que Suzuki n’est pas et ne sera jamais Crosby ou McDavid, mais qu’il est un excellent joueur de hockey…

Qu’à l’instar de quelqu’un qui souhaite perdre du poids, il devient difficile lorsque tu as atteint un certain point de continuer de progresser. Maintenir ton rythme ou ton poids est alors très souvent une réussite en soi…

Qu’on ne peut pas s’attendre à une production de 150 points de la part de Suzuki…

Un certain John Tavares a récolté 134 points dans la OHL en 2006-07, puis 118 en 2007-08… Et finalement 104 en 2008-09. Pourtant, ça ne l’a pas empêché d’être sélectionné au tout premier rang de la LNH en 2009 et de devenir un joueur d’élite dans le circuit Bettman. On se demande même s’il n’est pas en train de bâtir une dynastie à Toronto

Il faut faire attention avec les chiffres. Ils sont parfois très souvent trompeurs. Ultimement, on pourrait aussi dire que Nick Suzuki participe de plus en plus à l’offensive des siens (même si ça ne paraît pas dans ses stats personnelles).


(Crédit: Twitter)

Nick Suzuki connaît une très bonne séquence dans la OHL et il sera à surveiller durant les fêtes aux Mondiaux juniors…Et à Montréal en septembre prochain. #Camp

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