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Les matchs 40 à 65 : un test important pour les Canadiens | En rafale

Bonne année 2017 à tous! Que cette année soit remplie de moments sportifs exaltants, de victoires pour vos équipes favorites et de transactions pour nous faire jaser.

Dans la LNH on dit souvent qu’après les Fêtes, on sépare les hommes des enfants. Le jeu devient plus intense, les batailles plus serrées, les victoires plus difficiles. Mais quel impact réel a cette période de la saison sur les résultats des différentes équipes?

Est-ce que les meilleures équipes sont réellement celles qui performent le mieux après le Jour de l’an?  C’est moins évident qu’on peut le croire, mais après avoir fouillé dans les chiffres et tenté de trouver une manière de les faire parler, j’ai fini par trouver quelque chose que j’ai voulu partager avec vous, chers lecteurs.

J’ai utilisé la fiche des équipes qui ont participé aux séries éliminatoires l’an dernier pour les matchs 40 à 65. Pourquoi ces matchs? Parce qu’il s’agit grosso modo de la période entre les Fêtes et la date limite des transactions, soit le moment où les équipes donnent tout ce qu’elles ont pour se positionner en vue des séries éliminatoires. Alors voici ce que ça a donné :

matchs-40-65

Ce que ça nous dit, à première vue, c’est que les équipes qui se sont qualifiées pour les séries 2016 ont généralement mieux fait durant les matchs 40 à 65 que durant le reste de leur saison. En effet, 11 des 16 équipes ont obtenu une meilleure moyenne de réussite pour ces 26 matchs qu’au total. Les seules équipes qui ont moins bien fait sont les Blues, les Stars, les Panthers, les Kings et le Wild.

Et parmi ces cinq équipes, trois ont été éliminées en première ronde.

À l’inverse, certaines équipes qu’on ne s’attendait pas à voir faire un long bout de chemin en séries sont parmi les équipes qui ont le mieux performé lors des matchs 40 à 65. Les Sharks, qui ont atteint la finale, et le Lightning, qui a été éliminé en finale de l’Est face aux éventuels champions, ont joué pour plus de .700 durant la période ciblée.

Et notez que la moitié des équipes qui ont passé la première ronde n’avaient pas terminé parmi les huit premières au classement général en saison régulière. Les Sharks et le Lightning en faisaient partie, tout comme les Islanders et les Predators qui ont joué respectivement pour .673 et .596 durant les matchs 40 à 65.

Bien sûr, il y a des exceptions et les chiffres passés ne garantissent en rien les résultats à venir. Mais je suis curieux de voir ce que fera l’équipe de Michel Therrien durant cette période et lors des séries éliminatoires à venir. Voici d’ailleurs ce que les Canadiens ont fait depuis la saison 2005-2006 :

40-65 Canadiens

À chaque fois où les Canadiens ont joué pour plus de .500 lors des matchs 40 à 65, ils ont participé aux séries éliminatoires et la seule fois où ils ont participé aux séries sans jouer pour .500, ils ont été éliminés en 1re ronde. Si vous vous rappelez bien, c’était la fameuse année des frères Kostitsyn, des rumeurs folles entourant les activités nocturnes de certains joueurs et suite à laquelle, on a procédé à un grand ménage, notamment en laissant partir Saku Koivu et en procédant à l’échange Gomez.

Bref, on verra ce que ça donnera, mais vivement le retour des blessés.

 

En rafale

– Bobby Farnham rappelé par les Canadiens.

– Allan Walsh lance une solide flèche à Gary Bettman.

– Le premier but de 2017 appartient à Anthony Mantha.

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