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Les Flames ont-ils utilisé une stratégie pour tenter de réduire le salaire d’un joueur?

Il y a des coïncidences qui sont trop étranges pour n’être que des coïncidences.

Brett Kulak est probablement un nom qu’on oubliera au fil des ans. Le défenseur gaucher de 24 ans possède un coup de patin acceptable, une première passe potable ainsi qu’une bonne dose de robustesse et de fiabilité. L’an dernier, il n’a pas été utilisé en avantage numérique ni en infériorité numérique à Calgary.

On pourrait dire que c’est un défenseur marginal…

Du moins, on pourrait croire que c’est ce que les Flames ont tenté de prouver.

Quatre jours avant sa séance en arbitrage, Brad Treliving a soumis le nom du défenseur au ballottage. Sans surprise, il n’a pas été réclamé.

Il y a une raison pour laquelle peu de joueurs sont soumis au ballottage à ce moment-ci de l’année : personne n’est prêt à réclamer qui que ce soit alors que la grande majorité des joueurs sont en santé et que la compétition à l’interne en vue du camp d’entrainement est déjà très forte. Ça, les Flames devaient probablement le savoir.

Qu’est-ce qui les a poussés à inscrire le nom de Kulak au ballottage? C’est simple. En prouvant qu’aucune des trente équipes de la LNH ne voudrait accueillir le défenseur, les Flames ont créé une preuve que le défenseur ne méritait pas de recevoir un bon salaire.

Ils ne voulaient pas forcément le perdre au ballottage : au contraire, miser sur des Kulak à bas prix lorsque l’on possède une excellente brigade défensive comme celle des Flames est toujours pratique. Ils n’ont pris qu’un pari contrôlé qui leur permettrait d’économiser quelques sous.

Pour une équipe de la LNH, on parle vraiment d’économies de bouts de chandelle : les Flames avaient fixé sa valeur à 650 000$ – salaire minimum dans la LNH – tandis que Kulak réclamait 1,15 millions.

Finalement, la stratégie ne semble pas trop avoir fonctionné, puisque l’arbitre a coupé la tarte en deux, accordant le salaire moyen entre la demande des deux équipes.

La morale de l’histoire? Rien de sensationnel : une équipe de hockey a tout fait pour diminuer le salaire d’un de ses joueurs.

Ça confirme toutefois un fait qui semble surprendre certaines personnes – dont DeMar DeRozan – au cours des derniers jours : le hockey est une business. La confiance d’un défenseur comme Kulak passe au deuxième rang lorsqu’il est question de faire des économies.

Voyons voir dans quel état d’âme se présentera le défenseur en vue de la prochaine saison…

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