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La parité dans la LNH : une grande illusion

Une éventuelle victoire des Prédateurs de Nashville dans la série qui les oppose aux Penguins rimerait certes avec la continuation d’une bien trop grande couverture médiatique de notre ami Subban. Mais un tel triomphe apporterait également un certain vent de fraîcheur au sein de la ligue. Malgré l’instauration du plafond salarial en 2005 pour amener une certaine parité, ce sont toujours les mêmes équipes qui en ressortent vainqueurs au fil d’arrivée. Depuis près de 24 ans, c’est près du deux tiers de la ligue qui n’a pas eu la chance de toucher au précieux trophée.

Si la bande à Crosby remporte de nouveau les grands honneurs cette année, cela voudra dire que seulement 12 équipes auront soulevé la coupe Stanley depuis la dernière consécration du Canadien, en 1993. Certaines organisations se sont ajoutées en cours de route lors des différentes expansions et n’ont pas disposé du même nombre d’années pour tenter leur chance durant cette période, mais le phénomène n’en demeure pas moins réel.

Les Penguins de Pittsburgh, les Blackhawks de Chicago, les Kings de Los Angeles, les Red Wings de Detroit, les Devils du New Jersey et l’Avalanche du Colorado s’y sont partagé à eux seuls un total de 16 championnats. Les autres formations complétant la liste, soit les Bruins de Boston, les Ducks d’Anaheim,  les Hurricanes de la Caroline, le Lightning de Tampa Bay, les Stars de Dallas et les Rangers de New York, n’ont pu répéter l’exploit depuis.

La tendance est encore plus forte dans la NBA, alors que la ligue n’a vu passer que 10 équipes championnes depuis 1994. Eux aussi se sont pourtant dotés d’un plafond salarial, mais le problème persiste…

Crédit Photo: USA Today

Une comparaison avec la ligue majeure de baseball, là où les organisations n’ont aucune limite (sinon quelques pénalités financières) quant au montant total qu’elles déboursent pour construire leur alignement, se veut très intéressante. Le nombre d’organisations s’étant faufilées jusqu’aux grands honneurs n’y est pas inférieur. Là aussi, on en compte 12 (ce qui en fait déjà deux de plus qu’au basketball).

Évidemment, les équipes qui ont fait de leur présence en finale une habitude au cours des deux dernières décennies ont toutes quelques points en commun. Elles repêchent (ou repêchaient) bien, elles sont (ou étaient) agressives sur le marché des joueurs autonomes et celui des transactions, en plus d’être relativement aisées financièrement. Mais l’argent est-il encore un facteur à considérer ? Peut-être n’est-ce qu’une coïncidence si les équipes pauvres ne font que rarement long feu à l’arrivée du printemps…

Il est bien difficile de déterminer les raisons exactes d’une telle tendance. On peut présumer que la chance, le timing ou l’argent en sont la cause. Mais cela ne demeure que des suppositions.

 

En rafale

– Jason Dufner remporte une cinquième victoire en carrière sur le circuit de la PGA.

– Les Mets ont eu droit à une correction aujourd’hui.

– Portrait d’un éventuel affrontement des plus intéressants !

– Murray pourrait bientôt faire partie des grands.

 

 

 

 

 

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