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1er juillet 2007 : Daniel Brière raconte comment il en est venu à choisir les Flyers

Martin Leclerc n’est pas seulement journaliste sportif. Il est aussi un auteur.

Leclerc a deux livres à son actif : Confessions sportives et Game Over – L’histoire d’Éric Gagné.

Et tantôt, il en aura un troisième : Mister Playoffs – L’histoire de Daniel Brière.

Tous publiés aux Éditions Hurtubise.

Tôt ce matin, Martin Leclerc a publié une (petite) partie du livre afin d’en faire la promotion. Et pas n’importe quelle partie! Celle où il raconte comment (et pourquoi) il a choisi les Flyers et non le Canadien à l’été 2007.

Brière venait de connaître une saison de 95 points, sa meilleure en carrière dans la LNH. Il venait de faire un long bout de chemin en séries avec les Sabres et il a cru jusqu’à la dernière minute qu’il allait parvenir à s’entendre avec Buffalo. Il voulait terminer sa carrière avec les Sabres, mais ça ne s’est pas produit ainsi.

Les Sabres n’ont offert un contrat à Brière qu’à la fin du mois de juin… Un contrat de 5 ans / 25 millions $. Quelques mois auparavant, Brière l’aurait signé les yeux fermés… Mais à quelques heures de l’ouverture du marché des joueurs autonomes, il a tourné le dos aux Sabres. Il aurait aimé recevoir une offre plus tôt…

On sait maintenant qu’il a plutôt signé un contrat de 8 ans / 52 millions $ avec les Flyers. Ça se comprend!

Pas moins de 16 équipes ont démontré de l’intérêt envers Daniel Brière. Certaines avaient l’intention de signer Brière ET Drury, qui avaient tous les deux joué la dernière saison ensemble à Buffalo.

Brière et Drury auraient aimé (encore) jouer pour la même équipe, mais aucun DG n’a osé allonger assez d’argent. Les Kings ont été relativement agressifs, mais pas assez…

Les Flyers ont aussi parlé aux deux agents libres, mais ils ont rapidement décidé de concentrer leurs efforts sur Daniel Brière. Il était le premier sur leur liste. La présence de Martin Biron, un ancien coéquipier de Brière à Buffalo, a pesé dans la balance.

Cet été-là, les Flyers avaient d’excellents joueurs : Jeff Carter, Mike Richards, Brayden Coburn, Scottie Upshall, Kimmo Timonen, Scott Hartnell, Simon Gagné et Mike Knuble. Ils étaient attirants.

À cette époque, les équipes de la LNH n’avaient pas le droit de courtiser un UFA avant midi le 1er juillet. Brière et Pat Brisson étaient à Los Angeles et quelques équipes ont envoyé un représentant là-bas. Dont les Flyers… Et le Canadien.

Alain Gagnon, secrétaire de route, a cogné à la porte de l’agence à midi et une. Il a fait toute une présentation au clan Brière. Le CH voulait avoir une première vedette francophone depuis Pierre Turgeon et Vincent Damphousse.

Daniel Brière a failli être le Vincent Damphousse des années 2000…

Chandail du Canadien pour Brière et ses trois enfants… Vidéo réalisée pour lui vanter le projet Montréal dans laquelle il pouvait entendre Kieffer Sutherland lui parler en français…

Mais le téléphone n’arrêtait pas de sonner pendant que Brière regardait la vidéo. Brière a donc fait une liste des 5 équipes les plus sérieuses/intéressantes : MTL, PHI, NYR, LA et STL.

St-Louis a été écarté, car plusieurs critères (de Brière) n’étaient pas remplis.

Chris Drury a rayé les Kings de sa liste. Brière a ensuite fait la même chose…

Brière a rayé les Rangers, question de laisser plus de chances à Drury de réaliser son rêve d’aller jouer chez lui, à New York…

Il ne restait plus que deux équipes : MTL et PHI.

Le Canadien a sorti l’arsenal lourd : Jean Béliveau a lâché un coup de fil à Brière. Non, le CH n’a pas été aussi travaillant que ça avec Karl Alzner, hehe…

Mais au final, Brière a tout de même choisi les Flyers, qui se sont montrés persévérants et convaincants.

Martin Leclerc ne raconte pas pourquoi Brière n’a finalement pas opté pour le Canadien dans l’extrait Web ci-dessus. Il vous faudra lire le livre pour connaître la raison derrière cette décision. Si Brière a accepté de la donner, bien sûr…

Rappelons que plusieurs personnes croient que son épouse de l’époque n’a jamais voulu venir vivre à Montréal et/ou que les impôts avaient jouer un rôle important (comme dans le cas de Radulov l’été dernier).

Ah oui… Lorsqu’il a su que les Rangers avaient signé Scott Gomez, Daniel Brière a été déçu. Il aurait aimé jouer dans la Grosse Pomme et s’il avait su que les Rangers voulaient deux joueurs de centre, il aurait tenté de s’entendre avec Glen Sather. Comme quoi de petits détails changent souvent le cours de l’histoire…

Brière a finalement porté les couleurs du Canadien en 2013-14. Même si ça ne s’est pas passé comme il le souhaitait au départ, il ne regrette rien et a apprécié son passage dans l’organisation.

Il a finalement porté les couleurs de son enfance!

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