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(Vraiment) Beaucoup de partisans seront admis au match de hockey en Suisse

Le hockey de la LNH risque de ne pas reprendre avant le 1er janvier, au mieux… et peut-être même de devoir attendre à mars ou avril pour se relancer.

Les restrictions dans des états comme New York et la Californie, qui regroupent plusieurs équipes de la LNH, risquent de compliquer les choses pour Gary Bettman et sa bande. Sans parler du Canada, qui ne semble pas sur le point rouvrir sa frontière aux étrangers et qui impose toujours une quarantaine obligatoire de 14 jours à l’entrée au pays.

Les villes canadiennes ne sont pas sur le point d’accueillir des partisans… du moins, assez de partisans pour pouvoir soutenir le système de partage de revenus de la LNH, qui compte énormément sur les revenus de villes comme Toronto et Montréal.

Mais que se passe-t-il ailleurs sur la planète hockey?

Des milliers de partisans peuvent assister à la plupart des matchs dans la KHL… mais de nombreuses rencontres sont disputées à effectif réduit en raison de joueurs atteints de la COVID-19.

Est-ce vraiment mieux qu’ici?

Le blogue européen SwissHabs a répertorié ce matin la capacité d’accueil des différents arénas à travers les différents championnats européens.

(Crédit: SwissHabs)

La Biélorussie ne limite aucunement le nombre de partisans présents lors des matchs. Certains ont décidé de ne plus se pointer à l’aréna, mais c’est une autre chose, ça.

En Suisse, les arénas peuvent accueillir jusqu’à 66,67 % (deux tiers) de leur capacité. David Desharnais et Mark Barberio joueront donc devant de bonnes foules cet hiver. Et pourtant, la Suisse, dont la population est sensiblement la même qu’au Québec, ajoute plus de 500 cas de COVID-19 par jour.

L’Autriche (1 500), le Danemark (375), la Hongrie (50 %), la Norvège (200), la Pologne (50 %), la Suède (500 à partir du 15 octobre) et la Slovaquie (50) permettent aussi à des partisans d’assister aux rencontres.

Rappelons qu’au Québec, c’est maintenant 0.

Dans les provinces maritimes de la LHJMQ, quelques centaines de partisans pourront entrer dans les arénas.

Hâte de voir comment la LNH va dealer avec tout ça, sachant que des états comme la Floride ont retiré leurs mesures de distanciation sociale et que d’autres villes (comme Montréal) sont encore en demi-confinement.

L’idée de 4 à 6 bulles à temps partiel, d’une division canadienne ou d’un déménagement temporaire (comme l’Impact) prend de plus en plus de sens.

Pas mal certain que la LNH va regarder de très près ce qui va se faire au cours de l’automne en Europe. #Hockey

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