Depuis le 1er septembre, le nom de Carey Price est redevenu très populaire. Il a laissé sa marque avec le Canadien, mais c'est maintenant le temps pour lui de partir.
En fait, le Canadien n'a pratiquement plus le choix d'essayer d'échanger le contrat de 10,5 millions $ de Price.
C'est ce qu'a remarqué Marco D'Amico de RG Média, en observant les règles de la convention collective qui vont entrer en vigueur dès cette saison.
And the lack of paper loans also means that the Canadiens basically have no choice to move Price's contract at this point.
There's no other mathematical way for them to get under the cap (LTIR + paper moves).
— Marco D'Amico (@mndamico) September 2, 2025
Prenons le temps d'expliquer tout ça.
Depuis quelques saisons, Kent Hughes tente d'attendre le début officiel de la saison avant de placer le nom de Carey Price sur la liste des blessés. C'est pour éviter d'avoir des pénalités plus importantes en le plaçant sur la liste des blessés à long terme de la saison morte. Les équipes évitent à tout prix d'utiliser la liste des blessés à long terme pendant l'été, qui fait plus de ravages que celle durant la saison.
Pour ce faire, Kent Hughes pouvait utiliser les transactions papier (envoyer un gars à Laval juste pour libérer son salaire, tout en le rappelant juste après) pour pouvoir abaisser sa masse salariale au premier jour de la saison et avoir l'espace nécessaire pour accueillir le contrat de Price en ouverture de saison.
Sous les anciennes règles, Hughes aurait donc pu envoyer des gars comme Lane Hutson, Zachary Bolduc, Jakub Dobes, Oliver Kapanen et/ou Ivan Demidov (qui sont exempts du ballottage) à Laval sur papier au premier jour de la saison pour faire de la place pour le contrat de Price, avant de le placer sur la liste des blessés à long terme. Une fois le mouvement fait, il n'aurait eu qu'à rappeler ces joueurs pour le début de la saison.
Mais voilà le problème. Avec les nouvelles règles de la convention collective, un joueur envoyé dans la Ligue américaine doit jouer au moins un match avant d'être rappelé. Les paper moves ne sont plus permis comme avant.
Et c'est certain que Kent Hughes n'a pas envie de commencer la saison sans Demidov, Hutson et Bolduc.
Sans cette façon de faire, le directeur général du Tricolore est donc pratiquement forcé de transiger le contrat de Price pour éviter des pénalités de la liste des blessés à long terme. Il a les mains liées de façon plus intense qu'avant.
Montréal est présentement au-dessus du plafond salarial par près de 5 millions $.
Maintenant que le Canadien est plus compétitif, il ne peut pas se permettre d'être pénalisé sur sa masse salariale. Hughes a besoin d'espace pour aller chercher de nouveaux joueurs qui vont venir solidifier l'alignement du CH (comme un deuxième centre).