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Voici le problème avec l'idée d'envoyer Ivan Demidov avec Nick Suzuki et Cole Caufield
Félix Forget
Voici le problème avec l'idée d'envoyer Ivan Demidov avec Nick Suzuki et Cole Caufield
Crédit: Getty Images

Je ne pense pas me tromper en affirmant qu'à peu près tous les partisans de hockey au Québec ont hâte de voir Ivan Demidov cette saison. Il y a un buzz autour du kid qu'on a rarement vu en ville… et le voir sur la glace sans arrêt depuis le début de l'été, ça ne fait qu'accentuer tout ça encore plus.

Encore aujourd'hui, il a passé plusieurs heures sur la glace à Brossard.

Tout ça fait donc en sorte que les attentes envers Demidov sont assez élevées. On le voit déjà connaître une grosse année et remporter le Calder… et certains le voient même tasser Juraj Slafkovský du premier trio.

Alexandre Lanctôt a justement évoqué la possibilité sur les ondes de BPM Sports.

Sur le fond, son idée est intéressante. Après tout, si Demidov est aussi bon que prévu, le faire jouer avec les meilleurs éléments offensifs du club, ça a du sens.

Or, à mes yeux, il y a un problème avec cette idée-là : ce n'est pas la meilleure façon d'optimiser le top-6 du CH. Je m'explique.

Nick Suzuki et Cole Caufield, aussi talentueux soient-ils, ont besoin d'un gros bonhomme avec eux. Ce n'est pas pour rien que les gars ont atteint un autre niveau avec Slaf sur leur trio : il est le morceau parfait pour compléter le trio.

Offensivement parlant, c'est vrai que Demidov risque d'être supérieur à Slaf. Mais dans les faits, un premier trio, ça ne sert pas seulement à mettre tes trois meilleurs pointeurs : il faut que les trois gars soient efficaces ensemble.

Si Demidov est pour tasser quelqu'un du premier trio, j'ai l'impression que ce serait davantage Caufield. Parce qu'un trio Demidov-Suzuki-Slaf, ça fonctionne mieux qu'un trio Caufield-Suzuki-Demidov.

Ce qui est clair, par contre, c'est que le CH commence à avoir une abondance de jeunes joueurs capables de jouer sur un premier trio. Et avoir au moins un de ces gars-là sur le deuxième trio, c'est vraiment un beau luxe.

Et de toute façon, un monde dans lequel ces quatre gars-là sont réunis sur la glace, ça risque d'exister, que ce soit lorsque le club jouera à six patineurs ou qu'il sera en avantage numérique.