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Une qualification pour les séries sera difficile, mais pas impossible

Les meilleures formations de la LNH se distinguent des autres, car elles réussissent à gagner avec régularité. Cela n’empêche pas que les pires équipes du circuit parviennent tout de même à engranger quelques points face à des puissances de la ligue.

La LNH est une ligue où la parité est extrêmement présente. Évidemment, il existera toujours un noyau de franchises qui resteront au-dessus du lot, mais pour le reste, la compétition demeure bien ouverte.

Rien n’est écrit dans le ciel, et le Canadien de Montréal en est la preuve. Après avoir fini au 1er rang de sa division en 2016-2017, la troupe de Claude Julien aura lamentablement échoué à se qualifier pour les séries éliminatoires la saison passée. 

Les Jets, l’Avalanche, les Devils, les Kings, le Lightning ou encore les Flyers sont des équipes qui ont pris part au bal printanier lors de la dernière campagne, alors qu’ils n’y avaient même pas participé en 2016-2017.

Et que dire des Golden Knights de Las Vegas, qui ont réussi à se frayer un chemin jusqu’en finale de la coupe Stanley, et ce, dès leur première année d’existence.

Bref, ce phénomène n’a jamais été aussi fort depuis l’instauration du cap salarial, en 2005.

Cette parité est un argument de choix pour les éternels optimistes qui voient le Canadien participer aux séries éliminatoires.

Et ils n’ont pas forcément tort. 

Marc Bergevin a une fois de plus répété que l’objectif de son club était de participer à la danse printanière. Il a également utilisé cette fameuse parité afin de prouver que cette intention était légitime.

Néanmoins, c’est une tâche ardue qui attendra le Canadien. Au fait, il faudra que le CH amasse (au moins) 26 points de plus que la saison passée.

Pour rappel, le Tricolore avait réussi à inscrire un très maigre total de 71 points au classement au terme d’une saison désastreuse. 

C’est donc dire qu’il faudra afficher un total de 97 points afin de rallonger sa saison de quelques semaines.

Avec Shea Weber qui sera sur la touche pour encore un mois et demi, la défensive – en partant par Price – devra tenir le coup.

Le DG du Canadien l’a confirmé : le Tricolore connaîtra du succès si les joueurs réussissent à travailler par comité.

De toute manière, les jeunes joueurs du club n’auront pas vraiment le choix. 

Ce sera le même son de cloche à l’attaque.

Une chose est néanmoins (presque) certaine : le Canadien ne connaîtra pas une campagne aussi difficile que la saison passée. Il faut s’attendre à ce que cette équipe soit bien plus compétitive, mais les attentes ne devraient pas être focalisées sur les séries, pour le moment.

Une qualification sera difficile, mais tout est possible. Et soyons réaliste : le fait que le Canadien tienne tête à de grosses équipes sera déjà une petite source de réjouissance…

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