betgrw

Une force mentale faible pour Andre Burakovsky (selon lui-même)

Andre Burakovsky demeure un joueur talentueux recruté par les Capitals de Washington. On croyait en lui grâce à son potentiel monstrueux, mais le numéro 65 tarde à s’implanter comme l’un des gros piliers des Caps. En quatre campagnes chez les Rouges, on attend toujours son éclosion. Il a récolté 120 points en 252 matchs et il n’a jamais joué de saison complète, lui qui se retrouve souvent à l’infirmerie.

Lors de cette danse printanière, il n’est pas utilisé à outrance par le pilote de l’équipe, Barry Trotz. Il joue à peine plus de 10 minutes par rencontre… Burakovsky est utilisé sur la troisième combinaison de la formation, accompagné de l’excellent Lars Eller. Son compteur indique cinq points en 12 joutes printanières. Ce qui demeure plutôt ordinaire…

Bref, pourquoi a-t-il de la difficulté à démarrer la machine?

Ce qui le ralentit, ça semble être lui-même. Il s’est confié récemment en avouant que sa force mentale était faible. Lorsqu’il rate la cible ou qu’il effectue une erreur, il rentre au banc la tête directement entre les deux jambes. Ça ne passe pas inaperçu aux yeux du pilote et de ses coéquipiers, qui lui lancent des encouragements lorsqu’une situation comme celle-ci se présente.

Ce n’est pas évident pour lui de vivre avec ce type d’anxiété, mais comme l’a fait Lars Eller avec le Canadien, il consulte un psychologue afin de vaincre cet empoissonnement trop fréquent dans sa vie de joueur de hockey.

«Je travaille sur cet aspect depuis un bon moment, je consulte un psychologue sportif. Je sais ce que je peux faire. J’ai du talent et je peux être un bon joueur dans la LNH, mais je dois arrêter de me juger trop sévèrement. Je reçois l’aide d’un peu tout le monde : mon agent, ma famille, mes coéquipiers et mes entraîneurs. Dès que je me sens un peu déprimé, j’hésite moins qu’avant à me confier. Je parle souvent à ma famille. »

À cause de cet aspect, il devient un joueur TRÈS inconstant.

PLUS DE NOUVELLES