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Un plafond d’environ 88 M$ en 2024-2025 serait idéal pour le Canadien

Elliotte Friedman, qui est toujours bien branché, a jasé un brin au commissaire de la LNH, Gary Bettman. Au cours de la discussion, on a la confirmation qu’on devrait bien parler d’un plafond salarial de 83.5 M$ en 2023-2024. Ce n’est pas une surprise.

Mais ce qui est intéressant, c’est la suite.

Selon le commissaire, il est possible de croire que l’escrow des joueurs sera payé en vue de la saison 2024-2025, ce qui fera en sorte que le plafond pourrait monter de manière substantielle.

On savait déjà que ça allait monter assez haut et le chiffre de 88 M$ a déjà été soulevé. Ceci dit, d’entendre le commissaire confirmer que c’est un montant possible (tout peut changer, mais c’est un montant réaliste) est assez prometteur.

En 2022-2023, le cap était de 82.5 M$. En 2023-2024, ce sera sans doute à 83.5 M$. Monter autour de 88 M$ serait une hausse dans les eaux de quatre millions de dollars.

Pas besoin de vous dire que ce genre de hausse-là, ça n’a pas été vu depuis la pandémie.

Cela nous mène au Canadien. À quel point tout cela peut-il changer la donne pour Kent Hughes et Jeff Gorton, qui ont le mandat de ramener le Canadien à la terre promise?

Dans les faits, le plan du CH est simple. Sur papier, le fond du baril a été atteint à la fin de la saison 22-23. En 23-24, le club veut remonter au classement, question de faire un pas vers l’avant.

Et en 24-25, soit la dernière année du contrat de l’entraîneur Martin St-Louis, le club veut être compétitif.

C’est donc dire qu’il reste théoriquement une année un peu plus difficile que les autres. Le Canadien ne fera pas les séries en 2024, mais le but sera d’y aspirer en vue de 2025.

Et quand on regarde sur Cap Friendly, on se rend compte que le Canadien aura les moyens de ses ambitions dans un an.

En ce moment, le Canadien a 14 joueurs sous contrat en vue de la saison 2024-2025. 68,155 M$ sont sur la masse du club, ce qui laisserait une vingtaine de millions de dollars de libre pour la suite.

(Crédit: Cap Friendly)

Mais attention : il faut mentionner que le montant comprend le salaire de Carey Price, dont la carrière de joueur est terminée. Le gardien est parti dans l’Ouest pour la suite de sa vie et ses visites ici et là en ville ne seront pas pour jouer pour le Canadien.

Donc en gros, on parle d’un lousse de près de 30 M$.

La situation est bien différente en ce moment. Après tout, en mettant de côté le contrat de Carey Price, le Canadien a environ huit millions de dollars de libre en ce moment.

Cap Friendly nous porte à croire qu’on parle de neuf, mais il faut ajouter Cayden Primeau qui, jusqu’à preuve du contraire, est à Montréal. Après tout, il ne peut pas aller à Laval sans passer par le ballottage, lui.

Notons aussi que Rafaël Harvey-Pinard, Jesse Yönen et Denis Gurianov, qui pourrait peut-être revenir, ont besoin d’un nouveau contrat.

Tout ça pour dire que le Canadien n’est pas mal pris cette année, mais cela n’a rien à voir avec l’an prochain. Cette année, il pourrait ajouter un vilain contrat pour aider une équipe (s’il en a envie comme avec Sean Monahan l’an passé) ou même ajouter un Pierre-Luc Dubois.

Mais même s’il n’est pas mal pris cette année, il aura beaucoup de lousse dans un an. Beaucoup plus.

Avec le temps qui passe, certains vilains contrats sortent progressivement des livres comptables du Canadien. Cet été, Paul Byron et Jonathan Drouin sont les deux plus gros joueurs qui quittent la masse. Sean Monahan n’est quant à lui plus sur les termes d’un aussi gros contrat.

Mais notons que dans un an, ce sera encore plus flagrant en raison du lousse de plus. Après tout, Mike Hoffman et Joel Edmundson sont les plus gros contrats qui permettront au Canadien de mieux respirer. Sean Monahan est aussi susceptible de quitter en 2024 – selon son état de santé.

Rem Pitlick et Chris Wideman peuvent aussi quitter, mais leur contrat ne fait pas mal au CH.

Justin Barron et Arber Xhekaj seront des agents libres avec compensation, mais il n’y a pas de cas à la Cole Caufield l’été prochain. Je ne vois pas un RFA faire sauter la banque.

Samuel Montembeault pourrait gagner quelques millions de dollars de plus (il gagne un million de dollars et sera libre comme l’air en 2024), certes, mais rien qui va détruire l’équilibre salarial du club.

Tout ça pour dire qu’on peut voir que Kent Hughes aura du lousse. De plus, si le DG veut, l’effet du temps qui passe lui permettra de plus facilement penser à un rachat de contrat en 2024.

Je pense à vous, Brendan Gallagher et (surtout) Joel Armia.

Un gars comme Christian Dvorak sera à un an de l’autonomie. Ça peut plus facilement justifier une transaction, ça aussi. Même chose pour David Savard… même si lui, il est plus utile que Dvorak à mes yeux.

En ajoutant la liste des blessés (sauf Price, qui ne jouera plus), 10 attaquants, cinq défenseurs et un gardien sont déjà en ville pour 2023-2024 et comme je l’ai dit, il n’y aura pas de joueur à la Cole Caufield qui va commander une forte hausse salariale.

Résultat? Kent Hughes aura plusieurs dizaines de millions de dollars à sa disposition pour danser. Cela va lui ouvrir de nombreuses possibilités pour la suite des choses durant la prochaine saison morte.

Un monde de possibilité s’ouvrira au Canadien. Et avec Martin St-Louis comme entraîneur, disons que ça se veut comme un autre argument de vente pour attirer des gens en ville.

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