Nous avons atteint le moment de la saison morte où les directeurs généraux peuvent enfin respirer, prendre un café et trouver une manière de combler les trous restants dans leur alignement.
C’est ce que doit présentement faire l’état-major des Maple Leafs, constatant que la signature de Patrick Marleau ne règlera certainement pas tous les problèmes de l’équipe.
L’embauche du surprenant Ron Hainsey viendra apporter de l’expérience et de la profondeur à la ligne bleue de l’équipe, mais une dose supplémentaire de talent y serait la bienvenue. Sur le flanc gauche, l’équipe est en voiture avec Morgan Reilly et Jake Gardiner, mais l’ajout d’un défenseur droitier pourrait l’amener au niveau supérieur.
C’est là que l’éternel disponible Tyson Barrie entre en jeu.
Selon David Pagnotta du Fourth Period, l’Avalanche et les Leafs auraient des pourparlers entourant un pacte qui amènerait le défenseur en Ontario.
Bien que l’ajout de Barrie à la brigade défensive torontoise serait salutaire, elle mettrait l’équipe dans le pétrin.
La masse salariale de l’équipe de Lou Lamoriello est actuellement la plus gonflée de la LNH. Les Leafs n’auraient donc pas le choix de laisser partir un gros contrat en direction de l’Avalanche ou d’une grosse équipe dans la Ligue.
Contrairement à la croyance populaire, ce ne serait pas James Van Riemsdyk qui devrait faire ses valises, mais bien Tyler Bozak.
Le petit centre droitier fait bien le boulot à Toronto, mais n’y est plus indispensable. L’équipe mise déjà sur Nazem Kadri, Auston Matthews, Wiliam Nylander, Zach Hyman et Mitch Marner qui sont aptes à évoluer à cette position.
Ce mouvement permettrait donc aux Leafs d’épargner 4,25 millions en termes de salaire pour la prochaine campagne.
Ne soyez pas inquiets, Bozak trouverait preneur assez rapidement.
Les Penguins seraient à la recherche d’un troisième centre et il siérait parfaitement dans cette chaise.
Sans oublier que si le Canadien ne considère pas Galchenyuk comme un pivot, Bozak deviendrait illico le meilleur joueur à cette position dans l’équipe.
La saison dernière, celui-ci a cumulé 55 points tout en conservant une efficacité de 56,7% au cercle des mises au jeu, secteur où le Tricolore est rarement dominant.
Reste à savoir si Lamoriello aurait les couilles d’aider un de ses plus grands rivaux à combler son plus grand besoin…
Si Steve Yzerman a osé le faire avec Jonathan Drouin, rien n’est impossible.