Auston Matthews et William Nylander n’ont pas fini de donner des maux de tête au nouveau directeur général des Maple Leafs de Toronto, Brad Treliving. Si l’on peut se questionner à savoir si l’organisation devrait accorder un salaire annuel de 14 millions de dollars à Auston Matthews au-delà de la saison 2023-2024, il est difficile de justifier que 10 millions de dollars par année soient déposés dans le compte de William Nylander.
Quelle est donc la solution, à Toronto, dans le cas du Suédois? C’est beaucoup d’argent pour la quatrième roue du carrosse, chez les attaquants. Doit-on donc transiger ses services afin de ne pas le perdre sur le marché des agents libres en 2024?
L’analyste de TSN Bryan Hayes est d’avis que les Maple Leafs devraient tout simplement libérer Nylander au terme de la prochaine saison, s’il n’est pas satisfait du montant offert. Il mentionne que l’équipe doit d’abord garder son bout sur le montant qu’on juge légitime.
«S’il tient mordicus à gagner 10 millions $, et que les Leafs ne veulent pas, ils ne devraient pas céder d’ici la fin de la prochaine saison. S’il quitte, il quitte. Ça fait longtemps qu’on a besoin que cette équipe ait confiance en son programme. […] Les Leafs doivent choisir un chiffre, et s’il n’aime pas ça, tant pis!»
-Bryan Hayes
Bryan Hayes (@HayesTSN) joins @JayOnrait to discuss how he sees the William Nylander contract negotiations playing out. pic.twitter.com/DaJjBJ8Ts4
— JayOnSC (@JayOnSC) July 18, 2023
Hayes évoque donc même une confiance, à l’interne, suggérant que l’équipe a peut-être manqué de conviction en se laissant piler sur les pieds par ses joueurs.
Il explique également sa réflexion quant à l’idée de le laisser quitter sans rien obtenir en retour. En bref, il faut comprendre que l’espace sous la masse salariale est important, en tant que tel, à l’aube d’une hausse du plafond.
«C’est un système de cap salarial. S’il quitte, ce n’est pas idéal. Mais s’il quitte après une superbe saison et qu’ils font quelque chose en séries, tant pis. Ils ont obtenu beaucoup de valeur de William Nylander, depuis son arrivée à Toronto, et de toute façon, son montant sera libre sur la masse salariale en 2024.»
-Bryan Hayes
Tout ça ne veut évidemment pas dire qu’il ne faut pas l’échanger si une transaction parfaite se présente sur la table. Mais si cette transaction met en péril les chances de l’équipe en 2024, il ne serait pas catastrophique de le libérer au terme de la saison.