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Trois recrues vont donner des migraines à Marc Bergevin

Qui n’est pas excité face à la nouvelle formation du Canadien? Marc Bergevin a fait tout un boulot cet été pour améliorer son club et a changé complètement l’identité de son équipe. Le DG a dépensé des millions pour améliorer le Tricolore et a su faire taire beaucoup de critiques à son égard face à la non-utilisation de la marge de manœuvre financière des dernières années.

Toutefois, les nouvelles acquisitions de l’équipe et le gel du plafond salarial pourraient hanter prochainement Bergevin. Dans une chronique du site The Athletic, les excellents Marc-Antoine Godin et Arpon Basu ont tenté de prédire la valeur des futurs contrats de Jesperi Kotkaniemi, Nick Suzuki et Alexander Romanov et force est d’admettre, le directeur général du Tricolore aura encore beaucoup de travail à faire.

Basu et Godin ont comparé les statistiques personnelles et l’âge des recrues du CH afin de dresser une projection de leurs futurs contrats. Voici les résultats de leurs recherches :

Projection pour Kotkaniemi en 2021 : 2 ans à 3.25 millions $

Projection pour Suzuki en 2022 : 2 ans à 3.5 millions $

Projection pour Romanov en 2022 : 2 ans à 3 millions $

D’entrée de jeu, ces contrats sembleraient juste pour ces trois espoirs du Tricolore. Là où le bât blesse, c’est que Marc Bergevin ne pourrait compter que sur 13.05 millions $ en 2021 (Source : CapFriendly) pour renégocier entre autres les contrats de Phillip Danault, Tomas Tatar, Joel Armia et Artturi Lehkonen. Ajoutons à l’équation qu’en 2022, le DG n’aura que 14.78 millions $ pour donner un nouveau contrat à Ben Chiarot et Brett Kulak. Ce n’est pas beaucoup.

On comprend mieux pourquoi Marc Bergevin nous disait qu’il devra tracer une ligne dans le sable lors des négociations avec ses futurs joueurs autonomes. Rappelons que les pertes de Danault et Tatar pourraient être dures pour l’équipe. Le directeur général du Tricolore souhaitera ainsi que l’émergence de ses autres recrues arrive à point nommé.

Le repêchage d’expansion en 2021-2022 pourrait également donner une marge de manœuvre à Bergevin, mais augmenter l’espace disponible sous le cap salarial en perdant un élément important ne serait pas souhaitable pour le club. Le directeur général aura donc encore beaucoup de pain sur la planche.

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