Transaction : le CH est (très) agressif sur le marché, mais…

Ce matin, le collègue Charles-Alexis Brisebois a pondu un texte dans lequel il affirme que la présente semaine est la plus importante du règne de Kent Hughes et de Jeff Gorton à Montréal. Et à ce niveau-là, il a raison : si grosse transaction il doit y avoir, c'est cette semaine que ça risque de se faire.

Et s'il n'y en a pas, le club a deux choix de première ronde à sa disposition vendredi, en plus de 10 autres choix à utiliser le lendemain dans les six autres rondes.

Mais idéalement, on sait que dans un monde idéal, le club utiliserait au moins un de ces deux choix-là pour s'améliorer dans l'immédiat. Aller chercher un deuxième centre, par exemple, est quelque chose dont le CH aurait vraiment besoin.

Et c'est pourquoi il n'est pas particulièrement surprenant d'apprendre de la part d'Eric Engels (Sportsnet) que le Tricolore est très agressif sur le marché des transactions… mais la réalité de ce dernier fait en sorte que ce n'est vraiment pas facile d'être acheteur.

Parce qu'en réalité, mis à part les Penguins, les 31 autres équipes de la LNH sont au moins partiellement acheteuses. Et là-dedans, au moins une dizaine d'entre elles cherchent un centre top-6.

Tout ça fait donc en sorte que de plus en plus, il faut s'attendre à voir le CH utiliser ses deux choix de première ronde vendredi… parce que personne ne veut vraiment de ces choix-là. L'objectif d'à peu près tout le monde est d'avoir une meilleure équipe sur la glace en 2025-26, pas en 2028-29, genre.

Et déjà que les 16e et 17e choix de cette année valent moins que d'habitude cette année…

Ce qu'on sent, en ce moment, c'est que le Tricolore est d'à peu près toutes les courses. On sait qu'il a jasé aux Ducks au sujet de Trevor Zegras avant que ce dernier ne passe aux Flyers, mais encore là, le CH le voyait comme un ailier.

Parce que la réalité du marché, c'est qu'il n'y a pas de joueurs de centre à échanger. Ça coûte donc un bras et une jambe pour aller en chercher un, et le CH n'est pas forcément prêt à surpayer pour régler ce problème-là dès maintenant.

SI le club repêche au 16e et au 17e rang vendredi, ce qui est le scénario de plus en plus probable, ce ne sera pas faute d'avoir essayé. Le marché n'est simplement pas favorable au CH, en ce moment, et c'est la première fois que le duo de dirigeants doit composer avec cette réalité-là.